Toulouse perd Human et Botha
Le leader du Top 14 ne se retrouver qu'avec un seul talonneur, William Servat, pour la venue de Bayonne. Le Sud-Africain Botha a été victime d'une fracture de la malléole de la cheville droite au tout début du match remporté (45-25) par les Toulousains à Montpellier en clôture de la 13e journée de Top 14, son pied étant resté bloqué dans la pelouse lors d'un plaquage.
"La situation est extrêmement délicate", a reconnu Yannick Bru, l'entraîneur des avants toulousains, en affirmant que Yohan Montès avait été pressenti pour épauler William Servat, le seul talonneur valide, mais "c'était avant la blessure de Human", touché dans la zone de l'oeil gauche et indisponible un mois. Jean-Michel Rancoule, chargé du recrutement du club champion de France, a indiqué que plusieurs pistes, parmi lesquelles celle d'Akvsenti Giorgadze.
L'ex-talonneur géorgien de Castres, étaient envisagées. Ce dernier a passé des test physiques à Ernest Vallon ce mardi matin. Après six années à Castres (2005-2011), l'ancien joueur de Rovigo avait quitté le monde professionnel cet été, à 35 ans. Celui qui compte 62 sélections avec la Géorgie avait signé à Mazamet, en Fédérale 2. La nomination de ce joker médical pourrait intervenir d'ici mercredi.
Human out, Privat cité
L'hématome encore visible ne laisse pas de doute sur la violence du coup reçu par Human. Le Sud-Africain venait de faire son retour dans l'équipe championne de France le 18 décembre contre les Harlequins en Coupe d'Europe, après quatre mois d'absence en raison d'une blessure au bras gauche. "Nous n'avons pas écarté l'hypothèse de faire citer Privat pour ce geste gratuit", a indiqué le manageur toulousain Guy Novès, ajoutant que le coup avait "été donné par derrière".
Avec Gurthrö Steekamp (hanche) et Jean-Baptiste Poux (ischio-jambiers), Human est le troisième pilier gauche sur le flanc. Bru enregistre le retour du pilier droit Johnson Falefa. Polyvalent, le pilier droit Yoann Montés peut dépanner à gauche, où il a été formé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.