Tournoi des six nations : l’Angleterre pulvérise l’Italie, le Pays de Galles s'impose en Ecosse
L’équipe d’Outre-Manche bénéficiait de statistiques favorables, puisqu’elle n’a jamais été battue par l’Italie en onze rencontres dans le tournoi. Ce samedi à Twickenham, les Anglais n'ont donc pas trahi les espoirs placés en eux.
Leur victoire une semaine auparavant face aux hommes de Cardiff donnait l’équipe favorite de ce tournoi des Six nations, et laissait planer l’espoir d’un grand chelem. Dans le même temps, le spectre de la défaite cuisante de l'Italie face aux Anglais en 2001 hantait cet affrontement. L' Angleterre l'avait alors emporté 80 à 23.
Les hommes de Martin Johnson, emmenés par leur capitaine Mike Tindall, ont pu compter sur Chris Ashton, qui a marqué un doublé en première mi-temps. Ces quarante premières minutes de jeu ont donné confiance aux Anglais, qui menaient 31 à 6.
En deuxième mi-temps, les Italiens de Nick Mallett ont été déstabilisés par un carton jaune imposé à Leandro Castrogiovanni, qui les a laissés à 14 pour dix minutes. Chris Ashton, homme du match, en a profité pour marquer un troisième essai. Puis un quatrième. Au total, le "phénomène" a été l'auteur de neuf essais en neuf sélections. Paralysés, les Italiens n'ont pas su rattraper leur retard et ont succombé à la force des vainqueurs de la coupe du monde 2003, auteurs de huit essais.
Quelques heures plus tard, les Gallois ont largement dominé les Ecossais. Deux essais de l'ailier Shane Williams (7e, 70e), une transformation et
quatre pénalités de James Hook ont assuré le succès des Diables Rouges qui
n'avaient plus gagné depuis huit matches.
Après leur défaite encourageante au Stade de France, les Ecossais pourront,
eux, nourrir des regrets après n'avoir notamment pas su profiter d'une double
supériorité numérique suite aux exclusions temporaires de Bradley Davies (23e)
et Lee Byrne (27e).
Demain, les hommes de Marc Lièvremont seront opposés aux Irlandais de Declan Kidney au stade Lansdowne Road de Dublin.
Virginie Ballet
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.