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Vidéo Rugby : d'anciens internationaux sud-africains victimes de maladies neurologiques rares

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Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
HEXA_532de6fb19fd5 (G. NABOULET / N. GEAY / M. BARROIS / J. PIRES - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Une équipe de France 2 a retrouvé des Springboks des années 90, frappés par des maladies rares. La question du dopage se pose.

Le titre de champion du monde de rugby de l'Afrique du Sud en 1995 a été un des mythes fondateurs de la nation "arc-en-ciel" sud-africaine, tout juste sortie de l'apartheid. Mais à quel prix ? Un reportage, diffusé, dimanche 23 mars, dans l'émission "Stade 2", met en lumière la sur-représentation de maladies neurologiques rares dans la génération de joueurs sud-africains de la première moitié des années 1990.

Une équipe de France 2 est allée, en janvier, à la rencontre de plusieurs anciens Springboks, dont Joost van der Westhuizen, figure du titre de 1995, ainsi que André Venter, international à partir de 1996, et Tinus Linee, international jusqu'en 1994.

Un reportage pour briser un "tabou"

Venter souffre de myélite transverse, une maladie "qui touche une personne sur un million", précise le reportage. Van der Westhuizen et Linee souffrent de sclérose latérale amyotrophique, plus connue sous le nom de maladie de Charcot, "qui touche 4 à 8 personnes sur 100 000".

Aucune preuve scientifique n'a à ce jour mis en lumière un lien de cause à effet entre le dopage et ces maladies. "On n'a pas de réponse, on veut ouvrir le débat qui est tabou", explique l'auteur du reportage, Nicolas Geay. Trois hypothèses sont évoquées pour expliquer cette récurrence : la répétition des chocs, les pesticides dispersés sur les pelouses et le dopage.

Des "vitamines" finalement interdites

Le capitaine emblématique des Springboks François Pienaar a raconté dans son autobiographie la prise systématique de pilules. "On était des amateurs, on s'entraînait dur. Il n'y avait rien d'illégal. C'étaient des vitamines mais plus tard, elles ont été interdites, alors on a tout arrêté", confirme-t-il à France 2.

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