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Equipe de France: Le baptême du feu de Rémi Lamerat face aux All Blacks

Après avoir affronté à quatre reprises l'Australie en test-match, Rémi Lamerat va découvrir, pour sa 11e sélection, la Nouvelle-Zélande, samedi au Stade de France (21h, en direct sur France 2 et francetvsport.fr). "Il y a de l'appréhension, mais il faut arrêter de les bader", avance-t-il. "C'est le première fois que je les affronte, donc c'est excitant." Et le trois-quarts centre clermontois a "envie de faire partie d'une équipe qui a réussi à les embêter". Il ne veut pas évoquer la possibilité de les battre.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Depuis tout petit, on est préparé à les jouer en les regardant à la télévision." C'est un petit rêve d'enfant que Rémi Lamerat va vivre samedi soir au Stade de France. Qui peut rapidement devenir un cauchemar. Jouer les All Blacks, il ne l'a jamais fait. Mais les derniers Français à s'être présentés devant eux, sont repartis avec les valises pleines (62-13 à la dernière Coupe du monde). "Ca restera gravé, mais c'est déjà très loin derrière", dit-il simplement au sujet de cette claque. Au sein de l'équipe de France, il n'en a pas entendu parler. En revanche, "les anciens ont parlé un peu du rythme supérieur, de la différence des impacts physiques quand on les joue". 

Depuis ses débuts en équipe de France, en juin 2014, Rémi Lamerat a croisé les Wallabies (quatre fois), les Ecossais, Irlandais, Gallois, Anglais, Argentins et Samoans à une reprise. Cela fait 10 capes au total, pour seulement trois victoires.

Gagner ? D'abord rester vivant

Face à cette machine néo-zélandaise, qui fait souvent craquer l'équipe adverse autour de l'heure de jeu, il est demandé à l'ancien castrais si l'objectif est d'être vivant après la 60e minute. Il prend d'abord cette question au premier degré, preuve de la dangerosité de cet adversaire, avant de rectifier le tir: "On connaît leur dimension physique. Si on peut rester vivant jusqu'à la 80e... On aimerait être devant à la 60e minute. Contre l'Australie, on a  vu qu'on était capable d'infliger des grosses séquences de jeu. On a mieux fini qu'eux. C'est encourageant."

A force d'en parler, le centre finit par s'enhardir: "J'ai envie de faire partie d'une équipe qui a réussi à les embêter, à être près d'eux." Mais il ne va pas jusqu'à évoquer une victoire. Normal, en 57 matches, le XV de France ne s'est imposé que 12 fois. Et la dernière remonte à juin 2009, à Dunedin (27-22). Depuis, la Nouvelle-Zélande reste sur une série de 9 victoires consécutives. Avant de se mesurer au duo Crotty - Lieneert-Brown, la paire de centres néo-zélandaise, Rémi Lamerat va d'abord affronter le Haka. "C'est ce qui représente le mieux le rugby néo-zélandais: du jeu et du combat. On va essayer de ne pas inhibé." Absent de la Coupe du monde malgré sa présence dans le groupe élargi de la préparation, Rémi Lamerat n'aura donc pas d'esprit de revanche. Juste la soif d'affronter la meilleure équipe du monde pour la première fois de sa carrière. A bientôt 27 ans.

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