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Guy Novès : "Une véritable perte de confiance"

Il y a une "véritable perte de confiance" au sein du XV de France, tenu en échec samedi à domicile par le Japon en clôture des tests de novembre (23-23), pendant lesquels il n'a pas gagné un match, a estimé son sélectionneur, Guy Novès.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Le pire a été évité. Mais le chantier semble énorme...
Guy  Novès
: "Il y a beaucoup de travail devant nous. A chaud, j'ai l'impression d'une véritable perte de confiance qui a une incidence majeure sur notre jeu. Cela s'est traduit par un match haché avec des fautes habituelles ces derniers temps. On peut regretter de ne pas avoir su marquer sur nos occasions et nos transformations de jeu ont été bien trop lentes pour mettre en difficulté ce genre d'équipe qui joue très vite. Nous, nous n'osons plus produire car il y une perte de confiance momentanée. Il faut retrouver un peu de sérénité. Le contenu m'alerte, sa pauvreté me tracasse. C'est pour ça que je parle de perte de confiance: ces joueurs ont montré lors du dernier Tournoi, et en novembre dernier, une capacité à produire qu'on n'a pas retrouvée ce soir (samedi)."

Comment faire pour retrouver cette confiance?
GN : "Dans un premier temps, ça va être compliqué car les joueurs vont repartir en club. Cela va leur donner un peu de temps pour évacuer ce mois de novembre de pauvre rugby, et nous (le staff), revoir un peu notre copie. Proposer aux joueurs d'arrêter d'écouter ce qu'il se dit et se remettre à croire en eux. Essayer de rejouer un rugby pas frileux, mais se lâcher et exprimer leur potentiel. Car je pense qu'il y a un potentiel, qui s'est exprimé seulement par à-coups ce soir (samedi)."

Quel bilan tirez-vous des tests de novembre?
GN
: "Au niveau sportif, ce n'est pas un bon bilan, mais en terme d'évaluation des joueurs il y a quand même des choses à retirer. Certains ont eu un niveau intéressant, d'autres un peu moins. On a passé un mois de novembre compliqué, entretenu de façon normale par une grosse pression venu d'endroits précis. Ca a contribué à les faire un peu gamberger. Et ça nous fait faire des matches comme ça, très pauvres."

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