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Un France-Australie très attendu

Le désamour constaté depuis quelques mois entre les Bleus et leurs supporters n’a pas empêché le Stade de France de se remplir copieusement pour la plus belle affiche de l’automne dans l’hexagone. A moins de deux heures du coup d’envoi, les fans ne désespéraient pas d’assister à un grand spectacle.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Après une entrée facile contre les Fidji (40-15) qui n’avait rempli qu’à moitié le Stade Vélodrome de Marseille, et avant le dessert toujours difficile à digérer constitué par l’affrontement contre les Pumas argentins samedi prochain dans un Stade de France qui ne devrait pas accueillir plus de 35 000 spectateurs aux dernières nouvelles, le choc servant de plat de résistance entre le XV de France et les Wallabies promettait beaucoup et suscitait l’impatience des supporters.

A quelques heures du défi face aux redoutables Wallabies, victorieux de huit des neuf dernières rencontres face aux Tricolores, les aficionados français balançaient entre prudence et confiance. « On va les battre ces Australiens », prédisait ainsi Michel, un habitué des matches des Bleus. « Si on reproduit la seconde mi-temps des Fidji, ça devrait passer », renchérissait son ami Pierrot, supporter du Stade Français.

"Un grand match"

Jean-Marc, la cinquantaine assumée, n’avait pas hésité à effectuer le déplacement depuis Toulouse, la capitale du rugby, pour assister enfin à une grande prestation des hommes de Philippe Saint-André. « On va voir un grand match et je l’espère une belle équipe de France ce soir », pronostiquait-il sans qu’on sache si son sourire malicieux cachait une réelle conviction.

Certains n’étaient pas du même avis. Alex, venu de Bourgogne avec son fils de 12 ans, Adrien, s’attendait à un test délicat pour les Bleus : « Ils ont perdu les trois matches en Australie cet été donc on devrait souffrir car ils vont très vite derrière. La seule solution, c’est de dominer devant pour les empêcher d’exploiter les ballons. Un gars comme Folau, quand il a de l’espace, il est imprenable ». Même son de cloche du côté de Victor et Nadine, Toulonnais de naissance et Franciliens d’adoption : « Il ne faudra pas rater l’entame parce que sinon ça va être très dur. L’Australie fait partie des deux ou trois meilleures équipes du monde ».

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