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XV de France: les contrats fédéraux, un "casus belli" pour les clubs

Le président de la Ligue nationale de rugby (LNR) Paul Goze a qualifié mardi de "casus belli" l'idée que la Fédératio française (FFR) puisse employer certains des meilleurs joueurs sous contrats fédéraux.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Pour moi, c'est un casus belli. Ces contrats sont complètement irréalistes", a estimé M. Goze, interrogé par l'AFP. "Soit ils s'appliquent à 4-5 joueurs et ça ne changera rien pour le XV de France, a-t-il ajouté. Soit c'est à plus (de joueurs) mais à ce moment-là, expliquez-moi ce que ces joueurs feront toute la saison, ils ne joueront pas ?" Lundi, au surlendemain de la déroute du XV de France face aux All Blacks (62-13) en quarts de finale de Coupe du monde, le président de la Fédération française Pierre Camou avait assuré dans un entretien à l'AFP être "prêt à tout", y compris de soumettre à la Ligue, représentante des clubs professionnels, l'idée des contrats fédéraux.

"Plus que pénible"

"La Ligue est tout à fait prête à discuter", a précisé M. Goze. "Mais on ne peut pas mettre en péril ce qui marche le mieux dans le rugby français", a-t-il plaidé en référence au Top 14. M. Goze a ainsi balayé la possibilité de partager le salaire des meilleurs joueurs entre les clubs et la Fédération. "Cela dépend de quoi on parle. Si on parle de plusieurs contrats fédéraux, c'est un casus belli. Si on parle d'évoquer les aspects financiers et sportifs de la mise à disposition prévue par la convention, on est prêt à discuter". Pour l'heure, la FFR redistribue effectivement 23 millions d'euros sur quatre ans à la LNR pour la mise à disposition des internationaux par les clubs.

M. Goze a également estimé que les "intérêts" des clubs et du XV de France n'étaient "pas incompatibles". "C'est pour ça qu'il faut trouver un compromis", a-t-il souligné. Enfin, Paul Goze a nié que le Top 14 soit le responsable des maux du XV de France, qui n'a jamais fait mieux qu'une 4e place dans le Tournoi des six nations sous la houlette du sélectionneur Philippe Saint-André (2012-15). "Remontez dans vos archives. Ca fait 20 ans qu'après chaque défaite on accuse le championnat. Ca devient plus que pénible", a-t-il tempêté.

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