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Samir Nasri dérape encore

Le milieu de terrain de l'équipe de France, Samir Nasri, a insulté un journaliste de l'AFP en zone mixte après l'élimination de l'équipe de France de l'Euro, battue samedi à Donetsk par l'Espagne 2 à 0 en quarts de finale.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Environ une demi-heure après le coup de sifflet final, après un premier passage en zone mixte durant lequel Samir Nasri ne s'est pas exprimé, le joueur est repassé juste devant le journaliste de l'AFP. Le reporter lui a ainsi demandé ses impressions et  réactions sur le match. Le joueur de Manchester City à alors répliqué: "Non, de toute façon, vous cherchez  toujours la merde, vous écrivez de la merde dans vos journaux".

Le journaliste l'a interrompu alors pour lui demander de ne pas faire d'amalgame. Tout en marchant vers le couloir, le joueur a continué son laïus, se montrant de plus en plus virulent et agressif. Pour couper court à l'échange, le journaliste a alors répliqué: "eh bien casse-toi alors si tu n'as rien à dire". Quelques secondes plus tard, le joueur est revenu et a apostrophé le  journaliste: "tu me dis de me casser ? Viens on va régler ça là-bas". Le journaliste de l'AFP lui a répondu: "c'est ça".

Samir Nasri alors lui assène: "Va te faire en..., va niquer ta mère, sale  fils de p... Tu veux qu'on s'explique, va te faire en.... Voilà, comme ça  vous pourrez écrire que je suis mal élevé", avant de quitter la zone mixte.

Blanc: "Il y a surtout un problème Nasri avec la presse"

Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a estimé pour sa part sur TF1 qu'il y avait "surtout un problème Samir Nasri avec la presse". Interrogé sur les propos injurieux tenus par le milieu de terrain à l'adresse du journaliste, Laurent Blanc a affirmé lors de l'émission  "Téléfoot": "Il y a surtout un problème Samir Nasri avec la presse. C'est  regrettable mais le vrai problème est avec la presse". "La réalité des propos est là. Ce sont des propos très violents. Il y a un manque de respect vis-à-vis d'un journaliste. Mais le journaliste n'a pas  tellement de respect non plus à un moment", a indiqué le sélectionneur.

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