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Sasha Zhoya choisit la France

Annoncé comme un des futurs grands de l'athlétisme mondial, Sasha Zhoya a décidé de porter les couleurs de la France au détriment de l'Australie ou du Zimbabwe. A seulement 17 ans, il a établi des marques impressionnantes sur 110 mètres haies et au saut à la perche.
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Sa décision se faisait attendre. Sasha Zhoya a tranché : il défendra les couleurs de la France en compétition internationale. Le jeune prodige de 17 ans, détenteur du record du monde cadets du 110 mètres haies (12''87) et de la meilleure performance mondiale de la saison au saut à la perche (5.56m), renonce donc à chanter les hymnes de l'Australie (là où il a grandi) et du Zimbabwe (origine de son père). 

Dans une interview accordée au Parisien, Catherine, sa mère, évoque une "stratégie pragmatique". Si tous les critères ont été passés en revue, la décision de Sasha Zhoya est "un choix professionnel". "On a regardé les opportunités de pouvoir disputer le plus grand nombre de compétitions de haut niveau. Et c'est en Europe que ça se passe. Pour progresser, il faut affronter régulièrement les meilleurs. C'est ce qui a fait pencher la balance", a expliqué sa mère.

Une "stratégie pragmatique"

Pour le concerné, cela ne change pas grand chose. Il continuera de se rendre à Perth à chaque intersaison pour tenter d'intégrer la section danse de la Western Australian Academy of Performing Arts. Et Zhoya s'entraînait de plus en plus en France, à l'INSEP et surtout au Clermont Auvergne, où il a pu bénéficier des conseils d'un certain Renaud Lavillenie

L'attribution des JO 2024 à Paris a contribué à faire pencher la balance en faveur de la France d'après les dires de Catherine Larbiose-Zhoya. Plus largement, c'est la compétitivité européenne qui a sonné le glas des espoirs australiens. "Être un gros poisson dans un petit étang, c'est simple. C'est là (en France) qu'on verra s'il rebondit et devient plus fort (...). Si un enfant né en France d'un père australien était très doué en cricket, tout le monde comprendrait très bien qu'il aille le pratiquer à haut niveau en Australie", a-t-elle argumenté.

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