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Scolari mis en examen au Portugal

A moins d'un mois du début de la Coupe du monde, c'est une mauvaise nouvelle pour le sélectionneur du Brésil. Luiz Felipe Scolari a en effet été mis en examen pour fraude fiscale au Portugal. Les faits qui lui sont reprochés datent de la période 2003-2008, au moment où il était sélectionneur du Portugal. La justice portugaise reproche à Luiz Felipe Scolari de ne pas avoir déclaré des gains de 7 millions d'euros, selon un journal brésilien.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le sélectionneur du Brésil, Luiz Felipe Scolari

Est-ce une tentative de déstabilisation envers un sélectionneur adverse ? Ou simplement un homme qui a tenté de se dispenser de quelques impôts en pensant que son statut d'entraîneur national suffirait ? En tout cas, à moins d'un mois de l'ouverture du Mondial, le sélectionneur du Brésil se serait bien passé de cette affaire de fraude fiscale au Portugal. L'enquête ouverte à son encontre par le ministère public portugais porte  sur des faits remontant à la période 2003-2008, quand "Felipao" était  sélectionneur du Portugal. Il est soupçonné d'avoir passé sous silence des gains de 7 millions d'euros durant cette période, selon le journal brésilien Folha. "Luiz Felipe Scolari a été mis en examen dans le cadre d'une enquête menée  par le Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP)  concernant d'éventuelles infractions fiscales", a indiqué une porte-parole du  parquet général.

Moins d'une semaine après avoir annoncé les 23 joueurs qui participeraient à l'événement le plus attendu au Brésil, Scolari a démenti toute fraude, auprès de l'AFP: "J'ai fait correctement mes déclarations de revenus.  Dans tous les pays où j'ai travaillé, j'ai toujours déclaré mes revenus... S'il  y a quelque chose d'incorrect, ce n'est pas de mon fait. Que la justice examine  tous les faits". Un journal néerlandais avait auparavant fait état d'une demande d'entraide judiciaire du Département central d'investigation et d'action pénale (DCIAP) portugais à la justice des Etats-Unis, pays où l'argent aurait été transféré au travers de sociétés basées aux Bahamas et dans d'autres pays.

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