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Scolari: "Se faire respecter à la maison"

A quelques heures de la finale de la Coupe des Confédérations face à l'Espagne, Luiz Felipe Scolari, le sélectionneur brésilien, est extrêmement motivé: "Comme l'a dit Daniel (Alves), le Brésil doit se faire respecter à la maison", a-t-il déclaré en conférence de presse. "C'est un match qu'on pourra analyser, dont on pourra retirer des paramètres qui nous seront utiles pour la Coupe du monde".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

- Comment abordez-vous ce match ?
Luiz Felipe Scolari:
"Mes joueurs sont très motivés, heureux d'arriver à cette finale. Je les  ai vus parler entre eux de cette finale beaucoup plus que je ne l'aurais  imaginé. Nous sommes en bonnes conditions, nous sommes en confiance, tout en  respectant l'adversaire. Comme l'a dit Daniel (Alves), le Brésil doit se faire  respecter à la maison".
   
- Que représente ce match ?
L.F.S.: "
Il nous donne la possibilité de poursuivre le projet qui a été tracé  avec plus de confiance, avec une situation plus équilibrée après n'avoir  disputé que des amicaux, pour qu'on ait une idée définitive de ce qui nous  manque, de ce qu'on doit faire. C'est un match qu'on pourra analyser, dont on  pourra retirer des paramètres qui nous seront utiles pour la Coupe du monde".
   
- L'Espagne est-elle le grand favori?
L.F.S.:
"Je ne la considère pas comme favorite, mais elle a tout gagné ces six  dernières années en jouant pratiquement avec la même équipe, en changeant  seulement quelques joueurs. Elle a donc certains avantages, mais nous, nous  avons quelque chose d'important: nous avons retrouvé de la crédibilité auprès  de nos supporters. Il peut y avoir une certaine supériorité que nous pouvons  surpasser avec de la compétence, de la force et un état d'esprit. L'équipe  d'Espagne est spectaculaire, mais elle a aussi quelques défauts comme les  autres sélections".
   
- L'Espagne est-elle l'héritière du fameux "jogo bonito" (beau jeu) à la  brésilienne ?
L.F.S.:
"Nous avons fait du jogo bonito dans certaines Coupes du monde, et  avions sacrifié le résultat sur l'autel du spectacle. L'Espagne joue bien et  gagne. On oublie le jogo bonito, les résultats restent, c'est ma philosophie,  qu'elle plaise ou pas".
   
- L'Italie, qui a résisté en demi-finale (0-0 a.p., 6-7 t.a.b.), peut-elle  vous inspirer ?
L.F.S.:
"L'Italie a un style de jeu typique. Nous, nous avons avons formé un  onze pour cette compétition et dans les deux matches précédents contre  l'Angleterre (2-2) et la France (3-0), et ce sera la même équipe. J'ai aimé  comment les joueurs se sont comportés".
   
- Quel est votre message au peuple brésilien dans un contexte de  manifestations ?
L.F.S.:
"Je l'ai déjà dit: je n'en parlerai plus. Je ne connais pas la  situation. Quand j'aurai tous les éléments en mains et saurai ce que proposent  les manifestants, je pourrai me prononcer. Mon travail, c'est de donner de la  joie au peuple brésilien à travers la Seleçao".
   
- Avez-vous tiré des enseignements de ces deux semaines ?
L.F.S.:
"Oui, on a beaucoup appris tous les jours. Comme l'a dit Carlos Alberto  Parreira (coordinateur technique de la sélection, ndlr) dans une interview, on  n'imagine pas la difficulté d'être ensemble pendant 30 jours, récolter tous les  jours des informations sur les adversaires, comment ils jouent, des détails...  Ces 30 jours ont été très longs, plus qu'on ne l'imaginait. On a pris des  chemins qu'on n'imaginait pas pour arriver à cette finale".
   
- Une victoire contre l'Espagne représenterait-elle un message envoyé au  football international?
L.F.S.:
"Oui, on enverrait un message à toutes les autres sélections, qui est  que nous sommes en route pour disputer la Coupe du monde avec nos chances.  C'était notre propos quand on a commencé cette Coupe des Confédérations. Demain  (dimanche), c'est un jour spécial pour nous tous, nous ne jouerons pas  seulement un match mais pour envoyer un message, principalement à nos supporteurs brésiliens".

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