Cet article date de plus de neuf ans.

Selon Thomas Bach, la Fifa doit suivre l'exemple du CIO

La Fifa peut retrouver une crédibilité par des réformes similaires à celles initiées par le Comité international olympique (CIO) après le scandale autour de l'attribution des Jeux d'hiver 2002 à Salt Lake City, a déclaré le président du CIO Thomas Bach samedi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Thomas Bach.  (FABRICE COFFRINI / AFP)

"Il est absolument essentiel pour la Fifa de retrouver une crédibilité,  donc je peux seulement conseiller qu'ils fassent un gros effort de réformes et  travaillent dur sur la réponse à ces graves allégations", a déclaré l'Allemand  de 61 ans à Sky News. La Fifa est plongée dans le plus grand scandale de corruption de son histoire, et son président Joseph Blatter a dû démissionner mardi. Un ancien haut responsable, Charles Blazer, a admis mercredi que des pots-de-vin avaient  été distribués lors des processus d'attribution des Mondiaux-1998 et 2010. "Nous avons eu nos difficultés il y a quinze ans et nous avons fait deux choses. Nous avons agi rapidement vis-à-vis des membres, avec dix membres chassés ou retraités, et nous avons entrepris des réformes", a déclaré le président du CIO, qui a poursuivi les changements insufflés par ses prédécesseurs Juan Antonio Samarach et Jacques Rogge.

Le CIO avait été secoué en 1998 par des accusations de corruption - des  pots-de-vin reçus en échange de votes - visant ses membres, dont certains  avaient été exclus. Mais aucun membre du comité organisateur de Salt Lake City  n'avait finalement été reconnu coupable. "Je suis très fier que nous, athlètes élus au CIO, ayons un système de  responsabilité, des règles strictes sur l'élection des pays hôtes, et nous  avons encore de nouvelles réformes à venir sur la transparence", a ajouté Bach, champion olympique d'escrime en 1976 avec l'équipe d'Allemagne de l'Ouest  masculine de fleuret.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.