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Sepp Blatter blanchi dans l'affaire l'ISL

La commission d'éthique de la FIFA a absous mardi le président de la Fédération, le Suisse Sepp Blatter, de tout comportement répréhensible dans l'affaire de corruption ISL, dans laquelle sont mis en cause principalement son prédécesseur brésilien Joao Halevange et l'ancien gendre de celui-ci, Ricardo Teixeira.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Sepp Blatter (FABRICE COFFRINI / AFP)

"Le comportement du président Blatter ne peut aucunement être qualifié de mauvaise conduite à l'égard des règles d'éthique", même s'il "peut avoir été maladroit", juge la commission.

La FIFA s'est dotée d'une nouvelle commission d'éthique en juillet 2012 - scindée en une chambre d'instruction et une chambre de jugement - à laquelle le  comité exécutif de la Fédération a demandé d'examiner d'un point de vue moral cette affaire classée sans suite par la justice suisse en 2010 et dans laquelle  Sepp Blatter était soupçonné d'avoir fermé les yeux.

Le rapport publié mardi du président de la chambre de jugement, l'Allemand Hans-Joachim Eckert, arrive à la même conclusion: "pour la commission d'éthique, l'affaire ISL est close". Il pointe bien les "montants considérables" touchés par Joao Havelange, Ricardo Teixeira, alors patron de la Fédération brésilienne de football, et le Paraguayen Nicolas Leoz, tout frais ex-président de la Confédération  sud-américaine de football (Conmebol), à titre de "pots-de-vins" versés par le groupe ISMM/ISL, une entreprise de marketing sportif qui gérait les droits médias de la FIFA jusqu'à sa faillite en 2001.

Mais il prend note que ces hauts dirigeants ont quitté tout rôle à la FIFA. Havelange, 96 ans, a démissionné de son poste de président d'honneur le 18 avril 2013 et Leoz, 84 ans, du comité exécutif le 24 avril.

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