Sepp Blatter blanchi dans l'affaire l'ISL
"Le comportement du président Blatter ne peut aucunement être qualifié de mauvaise conduite à l'égard des règles d'éthique", même s'il "peut avoir été maladroit", juge la commission.
La FIFA s'est dotée d'une nouvelle commission d'éthique en juillet 2012 - scindée en une chambre d'instruction et une chambre de jugement - à laquelle le comité exécutif de la Fédération a demandé d'examiner d'un point de vue moral cette affaire classée sans suite par la justice suisse en 2010 et dans laquelle Sepp Blatter était soupçonné d'avoir fermé les yeux.
Le rapport publié mardi du président de la chambre de jugement, l'Allemand Hans-Joachim Eckert, arrive à la même conclusion: "pour la commission d'éthique, l'affaire ISL est close". Il pointe bien les "montants considérables" touchés par Joao Havelange, Ricardo Teixeira, alors patron de la Fédération brésilienne de football, et le Paraguayen Nicolas Leoz, tout frais ex-président de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol), à titre de "pots-de-vins" versés par le groupe ISMM/ISL, une entreprise de marketing sportif qui gérait les droits médias de la FIFA jusqu'à sa faillite en 2001.
Mais il prend note que ces hauts dirigeants ont quitté tout rôle à la FIFA. Havelange, 96 ans, a démissionné de son poste de président d'honneur le 18 avril 2013 et Leoz, 84 ans, du comité exécutif le 24 avril.
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