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Six Français sur le pont

Le duel franco-français entre Gilles Simon et Jérémy Chardy animera la journée de jeudi où on verra également si Rafael Nadal s'est remis de ses émotions du premier tour. Quatre autres Français seront sur les courts avec Arnaud Clément, face à l'Allemand Michael Berrer, et un trio de dames. Iryna Brémond jouera l'Italienne Roberta Vinci (N.30), tandis que Pauline Parmentier défiera Azarenka (N.4) et Caroline Garcia se mesurera à Sharapova (N.7).
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Plutôt séduisants lors de leur entrée en lice, Simon et Chardy vont se rencontrer pour la première fois sur le grand circuit. Mais les deux joueurs se connaissent par coeur, pour avoir notamment partagé une semaine ensemble en Coupe Davis début mars en Autriche où ils ont, à eux deux, qualifié la France pour les quarts de finale, déjà sur terre battue. Chardy, qui avait été le héros de la rencontre avec deux victoires. "On sait que quand il est bien, Jerem' (Chardy ) est dur à jouer, on l'a vu en Coupe Davis. Il a un niveau de jeu qui varie énormément, au gré de sa confiance", explique Simon qui, du haut de son rang de tête de série N.18, partira légèrement favori jeudi mais qui reste, à raison, très prudent. "Les conditions sont parfaites pour lui ici. Je m'attends à un match très dur", ajouté Simon qui espère égaler son meilleur résultat à Roland-Garros où Chardy, 61e mondial, compte déjà un huitième de finale à son actif, en 2008.

Chez les favoris, on surveillera d'abord et surtout le quintuple tenant du titre Rafael Nadal, deux jours après avoir été poussé dans un cinquième set pour la première fois de sa vie à Roland-Garros, face à John Isner. A priori, son prochain adversaire, Pablo Andujar, un compatriote, a le profil désigné pour le remettre en selle. Andujar vient certes de gagner son premier titre, à Casablanca, en battant une flopée de bon terriens (Serra, Chardy , Riba, Montanes, Starace) et occupe le meilleur classement de sa carrière (48e). Mais il n'y a pas non plus de quoi faire trembler Nadal, ravi de retrouver un adversaire plus classique que l'immense (2,06 m) Isner. D'autant que le Majorquin n'a, hormis sa défaite tronquée (ampoules) face à Juan Carlos Ferrero à Rome en 2008, jamais perdu contre un compatriote sur terre battue depuis juillet 2004, lorsqu'il venait d'avoir tout juste 18 ans.

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