Smerecki: "une finale, il faut la jouer"
"A mes joueurs, je leur ai dit, pour espérer gagner une finale, il faut la jouer, si on avait été plus généreux, plus batailleurs en début de match, ça aurait pu être différent", s'est désolé le coach. "On a joué deux finales dans ce tournoi, on a gagné celle qu'il ne fallait pas contre l'Espagne (demi-finale) et l'autre, contre la Serbie, on l'a insuffisamment joué", a-t-il poursuivi. "Au début, je me suis dit, est-ce qu'on avait suffisamment rechargé les batteries psychologiquement, où est-ce qu'on a abordé cette finale en attentistes, sans engagement, en se disant que ça suffirait ? Il aurait fallu au moins jouer", a-t-il encore ajouté.
"Je me suis dit au début, on a des jambes de plomb, mais une fois qu'on a encaissé ce but, on a joué avec une envie qui n'était pas manifeste avant, mais avec trop d'imprécisions", a-t-il encore détaillé. "Si on regarde l'ensemble, plus que le tournoi, mais aussi les deux tours de qualification, la phase finale, c'était très agréable, on reste invaincus, on sort le tenant du titre (l'Espagne), mais pour l'instant, c'est la déception qui domine", a encore confié Smerecki. "En sortant l'Espagne, on s'est dit qu'on pouvait être champion d'Europe et puis on est vice-champion au final. Dans quelques mois, ça deviendra sans doute un bon souvenir, mais là c'est la déception qui reste", a-t-il conclu.
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