Soupçons de dopage: Dan Carter s'explique
Blanchi mardi, tout comme Joe Rokocoko et Juan Imhoff ses coéquipiers, le Néo-Zélandais est sorti de son silence pour dire toute la confiance qui l'habitait avant la décision de la FFR et toute sa "confiance dans le médecin de [son club]". Dans le détail, Carter a expliqué avoir reçu une infiltration de corticoïdes, sur "proposition du médecin", pour soigner une "inflammation au niveau du genou" suite à la demi-finale du Top 14 face à Clermont en juin dernier (succès 34-33 du Racing 92) ajoutant avoir "été consigné au repos total pendant deux jours".
"Guérir rapidement en suivant le règlement antidopage"
"Ce que je sais, c’est que j’étais blessé, je voulais guérir rapidement tout en suivant le règlement antidopage." a expliqué un Carter réfutant qu'une prise de corticoïdes soit considérés comme du dopage à partir du moment où celle-ci respecte les règlements. L'ancien ouvreur des All Blacks (112 sélections) s'est dit "déçu" de la manière dont cette affaire a été "divulguée dans les médias" et du fait que des "informations confidentielles aient été dévoilées". En revanche, le joueur de 34 ans s'est dit confiant dans la capacité du public à "dépasser les gros titres et comprendre qu'[il] n'a rien fait de mal".
"Le jeu a beaucoup changé"
Pour expliquer que certains joueurs doivent faire appel à des corticoïdes pour se soigner, Dan Carter invoque des saisons à rallonge et un jeu qui "a beaucoup changé. C’est beaucoup plus exigeant, il faut récupérer plus vite. Il y a beaucoup plus d’enjeux qu’il y a une dizaine d’années" poursuit-il. Questionné sur la présence du dopage dans le rugby, Carter a dit ne jamais avoir "été confronté à cela dans [sa] carrière" ajoutant qu'il pensait qu'il était possible de "garder ce sport propre".
Enfin, Dan Carter s'est dit optimiste quand à une possible saisie du dossier par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) : "je sais que je n’ai rien fait de mal".
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