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Biathlon : les Norvégiens favoris, les Français en chasse… Ce qu'il faut savoir sur la saison 2021-2022

La saison 2021-2022 de biathlon s’ouvre ce week-end à Östersund en Suède.

France Télévisions - Rédaction Sport
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Quentin Fillon Maillet lors du sprint d'Östersund le 19 mars 2021. (ANDERS WIKLUND / TT NEWS AGENCY)

À vos carabines, prêts, tirez. La saison de biathlon démarre en ce week-end du 27-28 novembre à Östersund en Suède pour une première étape contre la montre avec l'individuel samedi, et un sprint dimanche. Une Coupe du monde 2021-2022 attendue et prometteuse, avec des duels franco-norvégiens à prévoir. 

11 manches, dont les JO 

Bonne nouvelle pour commencer : après une saison à huis clos, le public sera de retour autour des pas de tir cette saison, pour la première fois depuis les Mondiaux de 2020. Et il devrait être nombreux au cours des 11 manches de cette coupe du monde 2021-2022 qui s'ouvre en Suède ce week-end, avant des passages en Autriche, en France (au Grand Bornand du 16 au 19 décembre), en Allemagne, en Italie, en Finlande, en Estonie et en Norvège pour un week-end finale du 17 au 20 mars 2022. Sans oublier, évidemment, le crochet par Pékin en février, puisque les Jeux olympiques compteront comme l'une des onze étapes de cette Coupe du monde. 

Johannes Boe, l’homme à abattre

A 28 ans, le Norvégien est appelé à devenir la nouvelle grande star du biathlon international, orphelin de Martin Fourcade depuis 2020. Un statut que Johannes Boe assume d’ailleurs depuis trois saisons maintenant, puisqu’il a empoché les trois derniers gros Globes de cristal du biathlon, détrônant ainsi Fourcade après 7 ans de règne. La saison qui ouvre doit être celle du couronnement pour le géant d’1m87, déjà médaillé d’or et d’argent en 2018 à Pyeongchang.

Absent du rendez-vous de pré-saison à Sjusjoen à cause d'un rhume, Johannes Boe sera l’homme à abattre cette saison sur le pas de tir. Mais il pourra compter sur de lieutenants tout aussi dangereux, tels que son grand-frère Tarjei Boe et Johannes Dale. Pour preuve, l’an dernier, la Norvège a placé ses 4 hommes dans le top 5 au classement général. Mais la principale menace viendra sûrement du jeune Sturla Holm Laegreid (24 ans), deuxième au général l'an passé, et star montante en Norvège. 

La meute des Bleus en chasse

Parmi le reste du monde, une délégation peut mettre à mal l’hégémonie norvégienne : la France, et notamment son équipe masculine. Sans faire excès de chauvinisme, les Bleus ont de quoi faire trembler les hommes du Nord, à l’image de Quentin Fillon Maillet, troisième au classement général de la Coupe du monde 2020-2021, soit le seul non-Norvégien à s’être glissé dans le top 5 mondial. Fillon Maillet vient d’ailleurs de terminer 2e de la mass start de pré-saison à Sjusjoen devant Emilien Jacquelin.

En grande forme sur les skis, ce dernier (7e au général l’an passé), pourrait lui aussi aller chercher quelques victoires cette saison, tout comme Simon Desthieux (9e au général en 2020-2021), et même Fabien Claude ou encore Antonin Guigonnat. Autrement, si les Bleus n’ont plus leur étoile Fourcade, ils affichent une équipe dont la densité et la polyvalence en font la deuxième nation mondiale du biathlon. 

Julia Simon, cheffe de file des Bleues ?

Bonne nouvelle : chez les femmes comme chez les hommes, l’équipe de France a de belles cartes à jouer. Première du sprint de pré-saison à Sjusjoen, Julia Simon a tout pour prendre les commandes de ce groupe France. À 25 ans, elle s’engage dans la première saison olympique de sa carrière, au sortir d’un exercice 2020-2021 prometteur avec deux victoires en mass start. À ses côtés, Anaïs Chevalier-Bouchet, Justine Braisaz-Bouchet, Chloé Chevalier et Anaïs Bescond sont toutes autant des chances de victoire.

La preuve : Chloé Chevalier vient de terminer à la deuxième place de la mass start de Sjusjoen derrière la Norvégienne Ingrid Landmarrk Tandrevold. Derrière, les autres Bleues ont signé un joli tir groupé qui témoigne de leur niveau : Justine Braisaz-Bouchet (4e), Anaïs Chevalier-Bouchet (5e), Anaïs Bescond (6e) et Julia Simon (7e). "On a un bon groupe pour le relais, on va pouvoir bien tourner pendant l'hiver et peu importe qui sera alignée, il y aura de belles choses à aller chercher", a promis Chloé Chevalier. Il faudra être soudées pour faire vaciller la concurrence, comme la Norvégienne Tiril Eckhoff, gagnante de la dernière coupe du monde, sa compatriote Marte Olsbu Roeiseland, ou la Suédoise Hanna Öberg.

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