Coupe du monde de biathlon : Quentin Fillon Maillet vise deux nouveaux globes, Oeberg veut renverser Olsbu Roeiseland... Les enjeux des finales à Oslo

L'heure est venue de dire pour les biathlètes. Ils joueront leur dernière partition, à partir du jeudi 17 mars, à l'occasion de la dernière étape de la Coupe du monde qui se déroule à Oslo (Norvège). Certains ont une idée bien précise en tête : la conquête de globes.

Si Quentin Fillon Maillet a déjà remporté le gros globe de cristal et le petit globe de la poursuite, le Français pourra encore viser deux trophées sur les hauteurs de la capitale norvégienne. Du côté des dames, la victoire au classement général n'est pas encore jouée avec un duel entre Marte Olsbu Roeiseland face à Elvira Oeberg. Des Bleues restent par ailleurs en lice pour un petit globe. Franceinfo: sport fait le point avant l'ultime rendez-vous de la saison pour la planète biathlon.

Classement général chez les femmes : Elvira Oeberg peut-elle rattraper son retard ?

Elle pourrait bien devenir la phobie des fans norvégiens de Marte Olsbu Roeiseland. Sur la mythique colline surplombant la capitale, la Suédoise Elvira Oeberg se présente avec un retard de 82 points. L'écart n'est pas rédhibitoire pour la petite sœur d'Hanna, mais elle devra quand même courir à la perfection sur les trois courses individuelles au programme.

De plus, la confiance semble se trouver du côté d'Elvira Oeberg. D'abord huitième du sprint quand Marte Olsbu Roeiseland terminait dixième, elle a ensuite été victorieuse sur la mass start à Otepää (Estonie), le 12 mars, alors que la Norvégienne bouclait la course en troisième position. Si les écarts sont souvent minces entre les deux rivales, la quintuple médaillée des derniers Jeux reste la grande favorite pour succéder à sa compatriote Tiril Eckhoff et décrocher le gros globe de cristal.

Les deux jeunes femmes sont également face à face pour le petit globe du sprint . Néanmoins, l'avance de la Norvégienne est telle (48 points) que la course de jeudi devrait lui permettre de remporter le petit globe de la spécialité.

Sprint hommes : Fillon Maillet largement favori...

Avec deux globes dans sa besace, le Jurassien Quentin Fillon Maillet arrive à Oslo-Holmenkollen plein de confiance mais toujours le couteau entre les dents. Comme s'il manquait quelques cerises à parsemer au sommet d'un gâteau déjà bien copieux. L'homme est affamé. Sur le sprint, il figure en tête du classement provisoire avec une belle avance.

Il faudrait donc un miracle ou presque pour que Sebastian Samuelsson ne passe devant le Français à l'issue de la course, vendredi. Ainsi, pour s'adjuger le petit globe de la spécialité, le Suédois a l'obligation gagner et "QFM" ne doit marquer au maximum que trois points.

... et très bien placé pour la mass start

La saison extraordinaire de Quentin Fillon Maillet ne s'arrêtera pas après le sprint. Il peut encore s'offrir le petit globe sur l'épreuve des rois dimanche dans l'un des temples du nordique. Premier dans cette course pour le petit globe de la mass start, il est talonné par l'un des hommes de cette saison : Vetle Sjaastad Christiansen.

Le Norvégien finit en trombe et vient de remporter, à Otepää, la mass start quelques secondes devant le Français. L'imposant scandinave pointe à 15 unités derrière le Jurassien. S'il venait à l'emporter, pour espérer remporter le petit globe, il devrait croiser les doigts pour que Fillon Maillet ne figure pas dans les quatre meilleurs du jour.

Mass start femmes : trois Françaises en lice pour le petit globe

Du côté des biathlètes féminines de l'équipe de France, si les ambitions au général se sont envolées peu à peu, l'éclaircie pourrait venir de la mass start. Elles se retrouvent à trois aux six premières places à pouvoir espérer un petit globe de la spécialité. Au troisième rang figure la championne olympique de la discipline, Justine Braisaz-Bouchet, 21 points derrière la leader italienne Dorothea Wierer, 18 derrière Elvira Oeberg.

Anaïs Chevalier-Bouchet pointe, elle, le bout de ses spatules seulement trois unités derrière sa coéquipière. Julia Simon est quant à elle dix points derrière Chevalier-Bouchet et peut tout de même y croire sur ce qui est son épreuve de prédilection.