Fourcade: "encore des choses à faire"
Que ressentez-vous avant la première épreuve individuelle?
Martin Fourcade : "Je sais que ma préparation s'est plutôt bien passée, je ne me suis pas blessé, je n'ai pas été malade et je suis content de ce que j'ai fait, mais j'attends le verdict. Je suis comme un écolier, je sais que je n'ai pas fait de hors-sujet, mais je ne sais pas si je vais avoir 12, 16 ou 18. J'ai suivi dans les grandes lignes ce que j'avais fait les étés précédents. Je crois que sur le tir, j'ai progressé, je suis plus régulier, j'ai travaillé sur ma vitesse d'exécution sur le tir couché pour me rapprocher des meilleurs. Il y a une part d'excitation et de désir, j'ai envie de mettre ce premier dossard pour savoir si je suis toujours le meilleur mondial."
En tant que vainqueur des deux dernières éditions, vous êtes l'homme à battre...
M F : "C'est un statut qui ne me dérange pas, j'ai déjà eu à le gérer par le passé. J'ai déjà gagné des courses en étant l'homme à battre et c'est même quelque chose qui me réussit plutôt bien. J'ai envie de performer et d'être parmi les meilleurs en ce début de Coupe du monde. Je veux me montrer à moi-même qu'il faudra compter sur moi pour les jeux Olympiques."
Les JO de Sotchi, c'est le point d'orgue de la saison...
M F : "C'est un événement tellement important, j'en rêvais quand j'étais gamin, je suis fixé sur ce rendez-vous depuis Vancouver. C'est clair, je vais à Sotchi pour ramener un titre olympique. Et après si je l'obtiens, je me mettrai à rêver à plus. Une chose est sûre, je continuerai pour la prochaine olympiade. Il reste encore des choses à faire. Si l'envie et la passion restent fortes, il n'y a pas de raison d'arrêter. La Coupe du monde reste une super préparation, j'ai besoin de courses, je ne peux m'imaginer rester sans compétition pendant quatre semaines avant les JO. Mais je ne m'interdis pas de faire une impasse sur une étape de Coupe du monde en janvier, peut-être à Ruhpolding (Allemagne)."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.