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Patinage artistique : "Cette médaille, c'est la fin d'un cycle", confessent Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron

Le duo français a conquis une cinquième couronne mondiale, samedi, à Montpellier.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron lors de la danse libre des championnats du monde de danse sur glace, le samedi 26 mars 2022, à Montpellier. (PASCAL GUYOT / AFP)

Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont été sacrés champions du monde de danse sur glace pour la cinquième fois, samedi 26 mars, à Montpellier. En conférence de presse, le duo tricolore a estimé avoir "beaucoup de chance d'avoir pu vivre ce moment". Les récents champions olympiques ne se sont toujours pas prononcés sur la suite qu'ils comptent donner à leur carrière.

Comment avez-vous vécu ce cinquième sacre mondial ?

Guillaume Cizeron : C'est un grand plaisir. Toute la semaine a été assez fabuleuse. On a essayé de profiter de chaque instant. Le public a été absolument incroyable. C'était un très bel événement, on a pu le partager avec nos amis, nos familles, nos coachs. C'était vraiment magique. C'était difficile de s'entraîner pour venir ici, parce qu'on n'avait pas d'objectif particulier : on veut toujours gagner évidemment, mais ce n'était pas une médaille qui manquait à notre palmarès, on n'avait rien vraiment à prouver. On l'a fait avant tout pour faire plaisir à ceux qui nous entourent, et pour prendre du plaisir aussi. Je suis juste très content qu'on ait pu avoir cet événement avec un stress légèrement moindre qui nous a permis d'apprécier d'autant plus tous ces moments.

Gabriella Papadakis : C'était merveilleux. On n'aurait pas pu avoir un plus bel événement, avec le public, l'ambiance, toute notre famille... Et le fait de finir sur le podium avec des gens qui font partie de nos meilleurs amis comme ça, ça rend la fin de ce cycle assez exceptionnel. On n'a pas beaucoup d'occasions de patiner à la maison, ça arrive une fois dans une vie. On a beaucoup de chance d'avoir pu vivre ce moment.

Que représente-t-il ?

Guillaume Cizeron : Pour nous, cette médaille, c'est la fin d'un cycle, c'est une page qui se tourne. Il y a beaucoup de plaisir, il y a aussi beaucoup de nostalgie. C'est passé très vite et en même temps, on a vécu tellement d'aventures ensemble et avec tous nos coéquipiers. On est une école vraiment soudée (à Montréal). Vous avez pu voir après le podium qu'on partage vraiment notre bonheur avec nos coéquipiers. C'est ça qui rend les choses d'autant plus savoureuses, même par rapport à il y a quelques années, où il n'y avait peut-être pas encore autant de liens tissés entre nous. À Pékin, on concourait vraiment pour l'or. Là, c'était plus une célébration de notre parcours, de notre école.

Gabriella Papadakis : Cette compétition, c'était comme une compétition bonus. Depuis quatre ans, on était vraiment concentré sur les JO, on voulait vraiment la médaille d'or olympique. Pour nous, venir là c'était vraiment une célébration. Évidemment, quand on est arrivé, le stress de la compétition est venu, mais c'est très différent de Pékin : on avait envie d'offrir des belles performances à notre public qui ne nous avait pas vus depuis longtemps, et à nous aussi, de nous offrir une belle victoire devant notre public.

À quoi va ressembler la suite pour vous ?

Guillaume Cizeron : On a la tournée de l'équipe de France (en avril), des vacances, d'autres tournées probablement. Et ensuite, on verra.

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