JO d'hiver 2030 : "en raison de la situation politique actuelle", la désignation des Alpes françaises est toujours soumise à la remise des garanties publiques
"En raison de la situation politique actuelle", c'est-à-dire des élections législatives anticipées (30 juin et 7 juillet), la désignation attendue de la France "est soumise à la remise" des garanties publiques, a expliqué Karl Stoss, président de la commission de futur hôte des Jeux d'hiver au sein du CIO, mercredi 12 juin. Le Comité international olympique votera le 24 juillet pour attribuer les JO d'hiver de 2030 aux Alpes françaises, à condition que les engagements financiers de l'Etat et des deux régions concernées soient finalisés dans l'intervalle.
Comme attendu, la commission exécutive de l'organisation olympique a suivi mercredi l'avis de la commission de futur hôte en "recommandant" les Alpes françaises comme candidat unique pour les JO 2030, et la ville américaine de Salt Lake City pour l'édition suivante des Jeux d'hiver, en 2034.
Le CIO confiant
Si la dissolution de l'Assemblée nationale par le président français Emmanuel Macron n'inquiétait pas lundi le patron du CIO Thomas Bach, pour qui les élections "ne vont pas perturber les JO" de Paris, ce coup de théâtre politique complique l'attribution de l'édition 2030. La garantie de livraison des JO "sera signée par la personne qui peut engager le gouvernement", a expliqué Christophe Dubi, le directeur exécutif des Jeux au sein du CIO, mais sans connaître pour l'heure la couleur politique du futur exécutif.
Les responsables de l'instance olympique sont néanmoins "confiants" sur les chances d'obtenir dans les temps ce document, ainsi que l'engagement financier des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur. "Une lettre nous a été envoyée, faisant état d'un accord de principe sur les contributions respectives des régions et de l'Etat", a poursuivi Christophe Dubi, indiquant que la garantie attendue serait "fournie entre le 7 et le 24 juillet".
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