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Didier Gailhaguet a convoqué le conseil fédéral samedi, coup de poker ou sortie orchestrée ?

Le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) Didier Gailhaguet a convoqué samedi matin un conseil fédéral, en plein scandale de violences sexuelles dans le patinage, a-t-on appris de sources concordantes. Au lendemain d'une lettre écrite aux clubs et aux ligues départementales, le dirigeant cherche le soutien de sa famille, ou se place sur la voix d'une reddition. En effet, le conseil fédéral est la seule instance qui, selon les statuts de la fédération, peut destituer le président, par un vote à la majorité des deux tiers des 31 membres, à condition que la question soit mise à l'ordre du jour.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Depuis une semaine, Didier Gailhaguet est dans la tourmente. Exhorté par la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, à démissionner suite au scandale de violences sexuelles qui agite sa fédération, le président de la FFSG avait refusé. Mais la pression exercée en externe comme en interne (quatre membres du bureau exécutif ont démissionné en milieu de semaine) pourrait bien l'avoir poussé à lâcher les rênes.

Le conseil fédéral a le pouvoir de le destituer

Selon des sources concordantes, le dirigeant a en effet convoqué un conseil fédéral samedi matin. Or, seule cette instance peut décider de destituer le président de la Fédération française des sports de glace, à condition que la majorité des deux tiers de ses 31 membres vote en la faveur d'un départ, et à condition bien évidemment que cette question leur soit posée dans l'ordre du jour. 

"C'est un conseil fédéral exceptionnel qui a été convoqué par Didier Gailhaguet à la demande de la présidente du conseil fédéral", a expliqué ensuite à l'AFP Me Guy Paris, l'avocat de la FFSG. Le conseil devrait débuter à 10h00.

"C'est un point d'information pour savoir où on en est par rapport aux velléités de la ministre de le virer (Didier Gailhaguet, ndlr)", a ajouté Me Paris. Interrogé quant à l'éventualité d'une possible destitution de Didier Gailhaguet par le conseil fédéral, il a répondu: "ce n'est pas à l'ordre du jour mais tout est ouvert, il va y avoir une explication".
 

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