JO 2022 : Kamila Valieva dans le viseur de l'Agence mondiale antidopage, qui demande une suspension de quatre ans pour la patineuse russe
L'Agence mondiale antidopage (AMA) s'était dite "préoccupée" il y a un mois. Aujourd'hui, elle contre-attaque. L'AMA a annoncé, mardi 21 février, avoir saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans l'affaire de la jeune patineuse russe Kamila Valieva, championne d'Europe en 2022, contrôlée positive à une substance interdite le 25 décembre 2021, mais non sanctionnée par l'Agence russe antidopage.
Avec cet appel auprès de la juridiction de Lausanne, le gendarme mondial de l'antidopage réclame quatre ans de suspension et l'annulation de tous les résultats de l'adolescente de 16 ans "à partir de la date du prélèvement de l'échantillon". Le contrôle positif avait été révélé en février 2022, pendant les Jeux olympiques de Pékin. L'affaire avait créé la polémique, alors que la jeune athlète russe avait été sacrée championne olympique par équipes, devenant la première patineuse de l'histoire à réussir des quadruples sauts aux JO.
Des médailles toujours en attente
Malgré son contrôle positif, le Tribunal arbitral du sport (TAS) l'avait autorisée à continuer à participer à la compétition, en invoquant son jeune âge. Après avoir réussi à dominer le programme court dans un climat pesant, elle s'était effondrée dans le programme libre pour finalement terminer au pied du podium et en larmes. Le Comité international olympique n'a pas attribué de médailles pour l'épreuve par équipes, dans l'attente des résultats de l'enquête sur le cas Valieva.
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