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JO d'hiver de Pékin : comment le couple de patineurs Papadakis-Cizeron choisit sa musique pour surprendre le jury

Pour les Jeux olympiques d'hiver de Pékin, qui démarrent vendredi, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont fait des choix originaux en termes de musique et de chorégraphie. Leur objectif : séduire le jury du patinage artistique.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Val
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Guillaume Cizeron et Gabriella Papadakis lors du Grand prix d'Italie à Turin, le 5 novembre 2021. (MARCO BERTORELLO / AFP)

Ils sont quadruples champions du monde et quintuples champions d'Europe mais n'ont jamais remporté de titre aux Jeux olympiques. Pour les JO d'hiver qui démarrent à Pékin vendredi 4 février, les danseurs sur glace Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont donc décidé de faire des choix forts et audacieux. Tant pour les musiques que pour les chorégraphies, ils ont décidé de surprendre. 

Ainsi, le couple de Français a choisi l'originalité pour l'épreuve de danse rythmique en choisissant le waacking, une danse urbaine née dans les années 1970 au sein de la communauté gay de Los Angeles. "C'est un style de danse dont on n'avait jamais entendu parler et qu'on a appris en quelques mois", raconte Guillaume Cizeron, alors que les danseurs installés à Montréal (Québec) ont eu le coup de cœur pour ce style l'hiver dernier. Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron l'ont adapté sur une chanson de John Legend et peaufinent le tout depuis plusieurs mois. "On ne sait jamais si on va être capables de se l'approprier et de maîtriser cette danse."

Une musique de 1880 pour le programme libre

Pour le programme libre, changement d'époque : le couple a opté non pas pour un tango, comme imaginé au départ avec leurs deux chorégraphes, mais pour L'Elégie de Gabriel Fauré, composée en 1880. "C'est quelque chose qui fait partie de notre métier de regarder ce qui est fait dans les différentes formes d'art, dans le monde, en parlant à d'autres gens et en regardant des choses sur internet", justifie Gabriella Papadakis, selon qui il faut des choix forts pour séduire le jury. "On y est allés un peu à l'instinct, avec ce qui nous inspirait et ce qui nous semblait bon de faire." Depuis quatre mois, les Français répètent leurs gammes en compétition sur ces musiques pour partir à la conquête de l'or olympique. 

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