Joubert mal à l'aise en équipe de France
Joubert a terminé 8e alors que Amodio s'est effondré à la 13e place après une performance désastreuse. Amodio avait alors expliqué que des "choses l'avaient déçu" en équipe de France, où il ne s'était pas senti à sa place, relégué derrière la star Joubert. Le Poitevin a alors réagi pour remettre selon lui les choses à leur place. "Je trouve que c'est un peu osé de sa part de dire ça. J'ai plus la sensation que moi, je ne suis pas à ma place dans cette équipe de France. Je ne fais pas du tout partie de la même génération", a dit Joubert, qui s'entend bien avec les danseurs trentenaires Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat. "Tous les patineurs qui sont actuellement dans l'équipe de France ont grandi ensemble, ils se connaissent depuis longtemps. On a eu un exemple au gala de Courchevel en décembre dernier où Florent a fait un rappel. Il a convié tous les membres de l'équipe de France sauf Nathalie et Fabian, Pernelle Carron et Lloyd Jones. Et moi. Et ça, on s'en souvient encore", a précisé Joubert.
Des Bleus bredouilles
Il apparaît donc désormais au grand jour que les relations ne sont pas au beau fixe dans une équipe de France qui n'a décroché aucune médaille à Budapest, ce qui n'était plus arrivé depuis 25 ans en Championnats d'Europe. Le président de la Fédération française des sports de glace, Didier Gailhaguet, et son DTN Xavier Sendra, ont mis en avant des difficultés psychologiques pour Amodio, liées au choix de son ancien mentor, le Russe Nikolai Morozov de collaborer avec Joubert, auprès de qui il a été très présent à Budapest. Mais audelà, la cassure semble assez nette entre les nouveaux et les anciens. Amodio, Maé Bérénice Méité, Vanessa James et Moragn Ciprès s'entraînent à Bercy alors que Joubert est basé à Poitiers et Péchalat/Bourzat à Detroit. Une ambiance délétère que regrette Joubert: "j'ai souvenir de l'époque où chacun allait voir les autres patineurs pour les aider et les supporter, et c'est là où, au final, on a obtenu les meilleurs résultats".
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