Peizerat veut la présidence de la FFSG
Gwendal Peizerat est le dernier médaillé olympique de la Fédération française des sports de glace (FFSG). Depuis Salt Lake City, en 2002, aucun patineur, artistique ou de vitesse, n'est parvenu à remonter sur un podium olympique. En bronze voici douze ans avec Marina Anissina en danse, Peizerat a décidé de briguer la présidence de la Fédération. "On sent une grosse vague pour qu'on fasse bouger un système qui s'est sclérosé au fil du temps. Clairement j'ai le bonheur d'être choisi par une grande partie de gens qui veulent faire changer les choses pour représenter cette candidature", a-t-il expliqué à l'AFP.
A 41 ans, il s'attaque à Didier Gailhaguet, président depuis 2007 après l'avoir déjà été de 1998 à 2004. "Il faut que les présidents de club reprennent conscience du pouvoir qui est le leur. Beaucoup critiquent les coûts toujours supérieurs des licences et une absence d'accompagnement fédéral. C'est eux qui ont mis ce système en place et c'est eux qui peuvent faire en sorte que ça s'arrête". Et de déplorer tout le "travail qui n'est plus fait par Didier Gailhaguet": "Tous ceux qui ont essayé d'y aller ont été découragés, dégoûtés, humiliés par un président qui ne transmet pas, ne laisse pas la place et bloque le système depuis 20 ans. Aujourd'hui cet espoir est là et c'est possible. Je suis là pour rassurer ceux qui reçoivent intimidations, menaces ou à qui on dit: il n'a aucune chance. C'est faux".
Gwendal peizerat annonce avoir le soutien de plusieurs grands noms du patinage artistique: Philippe Candeloro, Sarah Abitbol, Stéphane Bernadis, Stanick Jeannette et Alban Préaubert. "Que ce soit au niveau des équipements, des pratiquants ou de l'encadrement, il y a beaucoup de choses à faire, à inventer et à reprendre", insiste-t-il. "Tout ça nous permettrait de redevenir une grande nation des sports de glace. Il a été dit que nous étions devenus une petite nation des sports de glace, et ça, c'est la pire des choses que j'aie pu entendre".
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