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Patinage : Didier Gailhaguet a "décidé en pleine conscience de démissionner", répond Roxana Maracineanu

Alors que Didier Gailhaguet a adressé le 26 mai un courrier au ministère des sports afin de réclamer une indemnisation préalable trois mois après sa démission en raison d'un scandale de violences sexuelles au sein de la Fédération des sports de glace, Roxana Maracineanu a balayé d'un revers de main cette contestation. Pour la ministre, l'ex-président de la FFSG a "décidé en pleine conscience de démissionner de son mandat de président de la FFSG".
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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  (DANIEL DERAJINSKI / HANS LUCAS)

Après trois mois de silence, Didier Gailhaguet a refait parler de lui mardi dernier. L'ancien président de la Fédération des sports de glace avait en effet adressé un courrier à la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, pour réclamer une indemnisation préalable de 302 550 euros, trois mois après sa démission en raison d'un scandale de violences sexuelles concernant plusieurs entraîneurs au sein de sa fédération. Dans cette lettre de plus de trente pages, celui-ci accusait la ministre de l'avoir poussé à la démission sans enquête préalable. 

Gailhaguet "invité à assumer ses responsabilités"

En guise de réponse, le ministère des Sports a répondu à l'ancien président de la FFSG, dans un courrier daté du 29 mai, en indiquant que celui-ci avait "décidé en pleine conscience de démissionner de son mandat de président de la FFSG", après que, dans le contexte "et dans le cadre de la tutelle exercée par l’Etat sur les fédérations sportives", "la ministre (l’a) questionné sur les éventuels dysfonctionnements de la gouvernance fédérale et l’a invité à assumer ses responsabilités en tant que représentant légal de la fédération".

Le courrier se poursuit : "La mission confiée à l’inspection générale (…) a notamment vocation à examiner l’ensemble de ces faits et à identifier les différentes chaînes de responsabilité en lien avec l’éventuelle non-dénonciation de crimes et/ou délits de nature sexuelle évoqués par les victimes", rappelle le ministère. La fermeté reste la ligne de conduite de Roxana Maracineanu, qui n'envisage pas de céder à cette réclamation. "Le ministère continuera d’agir fermement, dans le cadre de ses prérogatives et avec une détermination sans faille, pour faire modifier des comportements et veiller au respect, par les fédérations sportives, de leurs obligations en matière disciplinaire, d’information et de prévention, vis-à-vis d’éducateurs mis en cause pour de tels crimes et/ou délits", insiste-t-il.

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