Görgl: "un grand soulagement"
Q: Etre fille de championne crée-t-il des obligations?
R: "Vous devez constamment prouver que vous êtes la fille de, digne du passé sportif de votre mère (double médaillée de bronze en descente aux JO de 1960 et 1964, ndlr). Cela m'a posé de gros problèmes dans le passé. Ce n'était plus un plaisir de skier mais une obligation, un devoir. Mais j'aime vraiment le ski et j'ai appris ces dernières années à positiver, à me relaxer. L'or, c'était un rêve d'enfant devenu réalité. C'est un grand soulagement".
Q: êtes-vous une skieuse extrême?
R: "En effet, j'avais déjà gagné deux médailles (bronze en descente et en super-G) aux JO, sur une piste difficile à Whistler avec de la neige glacée et des sauts. Sur ce genre de profil, je peux exprimer mon ski agressif. C'est ma manière de skier. Etre puissante mais sans oublier d'être légère sur les appuis. Et puis la sélection se fait plus facilement, les conditions réduisent le nombre des candidates au podium. Ces derniers temps, j'avais connu des problèmes au niveau des chaussures. On a beaucoup essayé avant de trouver la bonne solution. Mais j'apprécie aussi la neige douce".
Q: Après le ski, une carrière musicale vous attend-elle?
R: "Je chante depuis que je suis gamine. C'est mon autre passion. J'aime la scène, j'aime danser aussi. Pour l'hymne officiel (You're the Hero - Between Heaven and Hell, qu'elle a chanté lors de la cérémonie d'ouverture des Mondiaux, lundi soir), j'ai eu un emploi du temps minuté ces derniers jours et j'étais un peu stressée. Mais le ski reste la priorité. Après, pourquoi pas?"
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