Vion se rafraîchit la mémoire
« Je ne souhaite quune chose, quon mefface des tablettes », prévient Michel Vion. Entre le passé et le présent, le boss de la FFS a choisi. Les images ont jauni. Le style aussi. Mais la magie est toujours là. Comme touché par la grâce, Michel Vion a fait la course de sa vie. « Je nai pas un grand souvenir. Je me souviens avoir pris le départ et essayé dêtre très relâché, raconte-t-il. Je suis arrivé dans les derniers virages sans même mêtre aperçu que jétais descendu. Comme si jétais ailleurs. Javais fait une belle descente. On avait trouvé les bons skis ce jour-là. Je termine avec un saut terrible à un peu plus dune seconde des meilleurs. »
Après deux bons chronos dans le slalom, disputé en deux manches à cette époque, où il limite la casse, le skieur de Pralognan se lâche dans la descente autrichienne. « En arrivant, je sais que jai gagné car javais un peu calculé lhistoire, reprend-t-il. Mon entraîneur Jean-François Leduc bondit des balustrades pour me féliciter. Cest une autre époque » Une belle époque et une belle année pour Vion qui réalisera sa meilleure année en Coupe du monde (35e au général). Son dernier fait darmes sera encore dans un Combiné, à Wengen en 1985, pour sa seule et unique victoire en Coupe du monde. Aujourdhui, il signerait à deux mains pour un succès de Grange, Richard ou Fanara.
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