Cet article date de plus de cinq ans.

Coupe du monde de ski alpin (Val d'Isère – Slalom géant) : Alexis Pinturault, la résurrection par le travail

Auteur d’une saison 2018 décevante en Coupe du monde, Alexis Pinturault s’est donné les moyens pour retrouver son meilleur ski. Et il compte sur ce week-end à Val d’Isère, où il a souvent brillé, pour se rassurer.
Article rédigé par Quentin Ramelet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
  (TOM PENNINGTON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

"Le but est d’hausser le niveau le plus possible à l’entraînement, repousser les limites, aller à la limite du faisable pour savoir où et comment aller le jour de la course". Il y a ceux qui se donnent les moyens de leurs ambitions, et il y a les autres. Sans aucun doute, Alexis Pinturault fait partie de cette première catégorie de sportifs. Secoué par une saison décevante en Coupe du monde malgré des Jeux Olympiques réussis, le skieur de Courchevel compte sur l’exercice 2019 pour redorer son blason : "J’ai clairement envie de revenir à mon niveau en Géant après une saison plus compliquée où j’ai dû serrer les dents donc oui j’ai envie de revenir là où j’étais avant."

Hirscher, ou la montagne qui lui fait face

La première des dix manches prévues cette saison ayant été annulée (Sölden), la rentrée, en slalom géant, s’est effectuée le week-end dernier. Et pour la première fois depuis octobre 2015, la victoire a échappé aux Français… Et à Marcel Hirscher ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'Allemand Stefan Luitz a mis fin aux règnes des skieurs tricolores, portés particulièrement par Alexis Pinturault (ndlr : 8 victoires, et 1 chacun pour Fanara et Faivre), et surtout de l’Autrichien, le maître incontesté qui comptait pas moins de 24 victoires depuis trois ans…

Géant, Hirscher l’est tout autant que se discipline préférée. Ce que le Français est contraint de constater : "Marcel a été énorme l’hiver dernier encore une fois, nous confiait-il en toute lucidité, mais ce serait idéal de rivaliser à nouveau avec lui. Je me sens beaucoup mieux que le début de saison dernière." Si la 14e place inaugurale à Beaver Creek ne remet pas tout en cause, il faudra tout de même se rassurer ce week-end à Val d’Isère où il reste sur deux victoires (2018 et 2017). Et s’il se sent "plus à l’aise" en cette fin d’automne, c’est parce que le travail, toujours le travail, lui a semblé bénéfique durant la préparation.

Pinturault : "Plus motivé que jamais !"

Comme d'habitude, c’est donc à Ushuaia, "où les stages ont été excellents", que le Groupe France est parti cet été prendre l’air frais mais surtout préparer cette saison post-olympique et marquée par les Championnats du monde d’Are, en Suède (5 au 17 février). "Je souhaite me servir des JO pour appréhender dans les meilleures conditions possibles les Mondiaux où j’aimerai faire une belle quinzaine" admet Alexis Pinturault en affirmant sa détermination, restée intacte : "Les entraînements ont été bons, on a beaucoup travaillé, dès le printemps et avec mon équipementier Head, nous avons passé beaucoup de temps pour trouver de nouvelles solutions […] Le plaisir me guide toujours autant […] Et il faudra justement aborder l’événement avec du plaisir en réalisant la chance que l’on a en participant à des Mondiaux. De plus en plus, je me rends compte à quel point c’est merveilleux ce que je vis […] Je vis d’une passion et c’est assez unique. Donc je suis clairement plus motivé que jamais !"

Rien de mieux qu’ici à Val d’Isère, chez lui ou presque, pour lancer sa saison.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.