Coupe du monde de ski de fond : Lucas Chanavat, l'heure de la confirmation cette saison
Ne vous y trompez pas, ce n’est pas du Forum Économique Mondial dont nous parlons en évoquant Davos (Suisse) mais bien de ski de fond. Après l’annulation des épreuves de Lillehammer, le week-end dernier, la station suisse organise aujourd’hui le premier sprint libre de la saison où le Français Lucas Chanavat est particulièrement attendu. Le sprinteur du Grand-Bornand a changé de dimension après ses exploits de la saison passée en devenant le deuxième skieur de fond français à remporter un sprint en Coupe du monde après Baptiste Gros en 2016.
Trois victoires en Coupe du monde la saison dernière (2 individuelles, 1 en relais), l’éclosion a bien eu lieu. D’un statut d’espoir lié à son titre de champion du monde chez les jeunes en 2014, le Français est devenu un des principaux favoris au départ de chaque sprint. Cet hiver, il va devoir confirmer cette nouvelle étiquette. Après une maigre 14e place sur le sprint de Ruka il y a quinze jours en style classique (les deux skis doivent rester parallèles) où il est encore en difficulté face à l’écrasante domination norvégienne, Lucas Chanavat retrouve aujourd’hui le style libre (Skating), là où il excelle.
Le fondeur savoyard a une carte à jouer. En raison du contexte sanitaire, il va pouvoir profiter de l’absence de la Norvège et de la Suède à Davos et Dresde où sera également disputé un sprint libre le week-end prochain. Le Français, cinquième du classement de la spécialité l’an passé, aura l’occasion de marquer de gros points en vue de la course au petit globe.
Les Championnats du monde en ligne de mire
Les ambitions du fondeur ne s’arrêtent pas là pour cette saison. Il a encore de l’appétit et pas uniquement à table, "Tu fais 1 kg de riz et lui il en mange 800g", racontait de lui un de ses amis à l’occasion d'un portrait qui lui était consacré dans Ski Chrono. "J’ai envie de gagner de nouveau en Coupe du monde. Et dans l’absolu, plus que l’an passé", confiait-il à Ski Chrono voici quelques jours. Lucas Chanavat souhaite également briller aux championnats du monde à Oberstdorf, en Allemagne, à la fin du mois de février en individuel ou avec un des membres de la Team Poney (surnom de l’équipe de France de sprint) en relais. En cas de titre, ce serait seulement le deuxième de l’histoire pour l’équipe de France de ski de fond après celui de Vincent Vittoz en 2005… à Oberstdorf.
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