Highline : un champion entre ciel et terre

Pour trouver Nathan Paulin, il suffit de lever les yeux. Derniers préparatifs sur le clocher de l'église de Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie) avant une traversée en highline de 250 mètres de long. Concentré, il évolue sur une sangle de 2,5 centimètres à 150 mètres du sol. "C'est super important pour moi de faire des essais pour m'approprier le lieu. Quand on est dans le vide, on a beaucoup moins de repères", explique-t-il.

Des nouveaux défis

A Saint-Gervais-les-Bains, le village de sa grand-mère, il redécouvre un paysage familier. Mais il aime avant tout poser le pied là où personne n'avait osé le mettre. Au-dessus du glacier d'Argentière pour dénoncer les effets du réchauffement climatique, dans le quartier de La Défense pour le Téléthon. Plus que la performance, c'est l'esthétique qu'il recherche dans la highline, une discipline qu'il compare à de la méditation. Nathan Paulin a de nombreux défis en tête, toujours plus spectaculaires.