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Vidéo Guirec Soudée et sa santé mentale lors de ses traversées de l’Atlantique

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Aventurier français, Guirec Soudée a traversé deux fois et dans les deux sens, à la rame, l’Atlantique. Mais ces voyages en solitaire de plusieurs mois peuvent se montrer difficiles pour la santé mentale. Pour Brut, il revient sur ses expériences.
VIDEO. Guirec Soudée et sa santé mentale lors de ses traversées de l’Atlantique Aventurier français, Guirec Soudée a traversé deux fois et dans les deux sens, à la rame, l’Atlantique. Mais ces voyages en solitaire de plusieurs mois peuvent se montrer difficiles pour la santé mentale. Pour Brut, il revient sur ses expériences. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Aventurier français, Guirec Soudée a traversé deux fois et dans les deux sens, à la rame, l’Atlantique. Mais ces voyages en solitaire de plusieurs mois peuvent se montrer difficiles pour la santé mentale. Pour Brut, il revient sur ses expériences. 

On m’avait dit : ‘Écoute, le seul truc qui est dangereux dans ton projet, c’est qu’à force de rester seul comme ça, tu peux devenir vraiment complètement taré.’ Je n’étais pas rassuré parce que déjà, en partant, je n’étais pas complètement net. Mais bon, au final, je pense que je m’en sors pas trop mal.” Guirec Soudée est un navigateur français qui a ramé, dans les deux sens, à travers l’Atlantique, en solitaire. Deux aventures de plusieurs mois, qui ont challengé la santé mentale du jeune homme.

“Tout se passe à 90 % dans la tête”

Mais rester lucide est d’autant plus compliqué dans les moments difficiles. “La météo commence à se dégrader, donc, là, je me mets à l’intérieur de mon bateau. Faut savoir que mon bateau est étudié potentiellement pour se retourner et qu’après je puisse le redresser. Et ce qui s’est passé, c’est qu’en fait, je me suis retrouvé à l’envers, mais en deux-deux, je n'ai rien vu venir. Genre un tonneau dans mon bateau, quoi. Donc là, je vois que le plafond, bah il devient le sol. Je vois l’eau qui commence à monter. Là, je fais : ‘Oh non, ce n’est pas bon, ça’”, explique Guirec Soudée. “J’ai plus d’air. Là, je sens que je suis en train de crever. (...) T’as un instant de survie et tu essaies de tout faire pour essayer de te démerder, en fait. Si tu commences à dire ‘OK, c’est bon, c’est fini’, bah là, il n’y a plus rien à faire, c’est terminé. Et pour tout ça, ça se passe à 90 % dans la tête, c’est clair.

L’explorateur raconte son aventure dans son livre, L’océan me dit reviens.

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