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Llodra roi du scalp

Michael Llodra aime couper les têtes qui dépassent et particulièrement celles des têtes de série qu’il rencontre. Après John Isner (N.10) mercredi, c’est Juan Martin Del Potro (N.7) qui a été guillotiné par le gaucher Parisien, vainqueur 6-4, 6-3 en seulement 1h09. Demi-finaliste de l’édition 2010, il rencontrera au prochain tour le gagnant du match entre Sam Querrey et Milos Raonic, deux autres gros frappeurs.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Michael Llodra

Comme la veille contre Isner, Llodra a très bien servi, remportant notamment 90% des points après sa première balle. Il a inscrit 8 aces, soit davantage que Del Potro (5). Surtout, il a évolué avec une réelle marge de sécurité puisqu’il n’a concédé aucune balle de break à son rival sur la durée du match. Auteur par ailleurs de 26 montées victorieuses sur 36, le volleyeur de charme a régalé ses fans (24 coups gagnants à 17). 

121e mondial avant Bercy

Deux ans après sa défaite d’extrême justesse contre Robin Soderling, Michael Llodra peut donc rêver faire encore mieux pour peu qu’il continue d’évoluer comme ça, en toute insouciance et sans calculer. Redescendu à la 121e place mondiale, le papa trentenaire vient de valider son ticket d’entrée pour l’Open d’Australie.

Il doit surtout continuer à se faire plaisir sur les deux ou trois dernières années de sa carrière, à commencer par ce Bercy 2012 où son fils se fait un réel plaisir à venir le saluer sur le court à l’issue de chaque victoire. De façon aussi spontanée que son papa met pour scalper les durs à cuire du circuit.

Llodra: "les conditions s'accélèrent"

Michael Llodra a bien fait marrer les journalistes présents en conférence de presse au terme de son match. "Avec Louis (son fils, NDLR), on a rigolé en début de semaine, il m'a dit : "Tu es prêt pour le hold up ?" "Pourquoi tu dis ça ?" "T’as quand même rien foutu de l'année. Il serait bien que tu fasses quelque chose en fin d’année, que tu bouges tes jambes". Et je lui ai répondu : "T’as raison, on va casser la banque". Quand je suis arrivé ici, je savais que je jouais bien depuis quelques semaines. Après, de là à battre Isner et Del Potro... Les conditions s'accélèrent de plus en plus. Aujourd'hui, tout Del Potro qu’il est avec ses qualités de retourneur, j’ai vraiment bien servi, cela a été dur pour lui de retourner. Par rapport à cela, quand mon arme favorite marche, sur une telle surface, c'est difficile".

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