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Murray, prince dans son jardin

Retardée une journée à cause de la pluie, la finale entre Tsonga et Murray a profité au Britannique qui s’est imposé : 3-6, 7-6 (2), 6-4. L'Ecossais remporte son premier tournoi depuis Shanghaï en 2010. Son second sur le gazon du Queen's. A une semaine des débuts de Wimbledon, le numéro 4 mondial met un terme à la remarquable semaine de Tsonga, notamment tombeur de Rafael Nadal (N.L1) en quart de finale.
Article rédigé par franceinfo
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Andy Murray (N.2), large favori de la rencontre, a bien failli se faire surprendre par Jo-Wilfried Tsonga (N.5). Mais fort de son expérience des grands rendez-vous et soutenu par son public, l'Ecossais a inversé un match match engagé pour s'imposer : 3-6, 7-6 (2), 6-4. Une victoire qui vient s'ajouter à son premier succès ici-même en 2009. Cette année là, il avait enchaîné avec une demi-finale à Wimbledon. De bon présage ? Face au numéro 4 mondial, Tsonga a confirmé avoir retrouvé le niveau de jeu qui avait fait de lui un membre habituel du Top 10 courant 2009. Malgré sa défaite, il pourra titre un bon bilan de sa semaine su gazon, avec à la clé une victoire de prestige sur Rafael Nadal (certes très diminué après sa victoire à Roland-Garros). 

Et pourtant, la rencontre avait débuté tambours battants pour le Manceau. A 2-3, c’est sur un superbe revers (à une main !) que Tsonga s’offrait trois balles de break. La première fut la bonne pour l'ancien protégé d'Eric Winogradsky grâce à un coup droit décroisé pleine ligne. Devant au score, Tsonga assurait le spectacle en gratifiant le public de la banlieue londonienne d’une volée de revers en plongeon. Première balle du tonnerre (jusqu’à 228km/h), coup droits percutants et montées au filet : on a par moments retrouvé le Jo tout à l’attaque de 2007 à 2008. La preuve que le "nouveau Jo", celui qui évolue sans entraîneur est capable de rivaliser avec les meilleurs. Et puis à 2-4 Murray s’est réveillé et à décidé de faire tomber Tsonga dans un faux rythme. Heureusement, avec une première balle au bon moment le 19e joueur mondial s’évitait des prolongations dans un set où il s’est montré nettement plus entreprenant que son adversaire.

Tsonga (longtemps) imprenable au service

A 3-4 dans la seconde manche, Tsonga sauvait quatre balles de break sur des enchaînements service-volée pour recoller au score. C’est au tour de son adversaire de lui rendre la pareil. Deux balles de break de sauvées un match toujours aussi disputé à 6-5.Malheureusement pour lui, il allait ensuite très mal gérer les points cruciaux dans le tie-break. Une volée ratée à 2/3 sur son service. Comme en 2010 lors de son quart de finale face à Andy Murray, le match a basculé dans le jeu décisif de la deuxième manche (7/2).

Dans le troisième set, Tsonga se remettait tant bien que mal dans le match. A 1-1, il sauvait une première balle de break et gardait la tête dans l'ultime manche. Mais la rupture était proche, deux jeux plus tard il cédait sa mise en jeu (pour la seule fois du match). Un seul break mais amplement suffisant pour Andy Murray afin de soulever son deuxième trophée au Queen's, le 17e titre de sa carrière. Il mène désormais 5-1 dans ses confrontations avec Tsonga. Le Français pourra nourrir quelques regrets dans un match qui était à sa  portée. Il rejoint sur la liste des Tricolores vaincus en finale Guy Forget, Sebastien Grosjean et Nicolas Mahut.

Résultat de la finale :

Andy Murray (N.2) bat Jo-Wilfried Tsonga (N.5) 3-6, 7-6 (2), 6-4

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