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Querrey, en état de grâce, écoeure Nadal

L'Américain Sam Querrey a mis fin samedi à l'invincibilité à Acapulco de l'Espagnol Rafael Nadal, submergé par un déluge d'aces et de services gagnants en finale 6-3, 7-6 (7/3). Malgré le soutien du public tout acquis à sa cause, Nadal, 6e mondial, n'a pas trouvé la solution face à Querrey, 40e, qui s'est offert le neuvième titre de sa carrière, de loin le plus retentissant. Si le Californien, premier Américain sacré à Acapulco en vingt-quatre ans, avait déjà remporté un tournoi ATP 500, à Memphis en 2010, il n'avait pas eu à se frayer un chemin dans un tableau aussi relevé.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Il a tour à tour battu le Belge David Goffin, 11e mondial, l'Autrichien Dominic Thiem, tenant du titre et 9e au classement ATP, l'Australien Nick Kirgyos (N.17), tombeur de Novak Djokovic (N.2) en quarts de finale, avant d'écoeurer Nadal. Le Majorquin, vainqueur de l'épreuve en 2005 et 2013 sans avoir perdu le moindre set, était pourtant le grand favori de cette finale. Mais Querrey a été intraitable sur sa mise en jeu (19 aces, 81% de points gagnés sur sa première balle) et a asphyxié Nadal avec une prise de risques maximum sur le service du Majorquin. Dans la première manche, il a fait la différence dans le huitième jeu en concrétisant sa première balle de break pour mener 5 à 3.

Rendez-vous à Indian Wells

Après avoir empoché le premier set en 31 minutes, Querrey, n'a pas tremblé quand Nadal a tenté de l'agresser. L'ancien N.1 mondial s'est offert cinq balles de break 4-3, mais Querrey en a repoussé quatre grâce à son service, tandis que Nadal a gaspillé la cinquième avec un revers dans le filet. Dans le jeu décisif, Querrey, toujours aussi solide sur son service, a rapidement pris les devants et a décroché le titre sur un énième retour trop long de Nadal. "C'est le meilleur joueur qui a gagné, il faut juste le reconnaître. Il a joué à un très haut niveau, proche de la perfection, il m'a mis constamment sous pression", a analysé l'Espagnol. 

Pour son retour en compétition après sa finale de l'Open d'Australie perdue contre son grand rival Roger Federer, "Rafa", 30 ans, espérait ajouter un 70e titre à son palmarès et surtout mettre fin à une disette de trois ans sur surface dure (Doha en janvier 2014). Il repartira à l'assaut de ces deux objectifs dès cette fin de semaine dans le désert californien, à Indian Wells, où il s'est imposé à trois reprises, mais où l'attendra un plateau très relevé avec notamment un Djokovic très revanchard et un Andy Murray, N.1 mondial souverain après son titre à Dubaï samedi.

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