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Sereine Williams

Beaucoup plus calme que Marion Bartoli, Serena Williams a remporté la finale du tournoi de Stanford. La Française, après une très bonne entame de match, a complètement sombré, tant physiquement que mentalement, et s'incline 7-5, 6-1.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Marion Bartoli pourra toujours nourrir quelques regrets au vu d'un premier set où elle aura fait plus que bousculer Serena Williams. Mais, entre deux joueuses en recherches de repères, l'Américaine n'a repris la compétition que depuis neuf matchs et la Française n'a disputé qu'un set en quart de finale contre la Japonaise Morita avant de bénéficier du forfait en demi-finale du forfait de Dominika Cibulkova, c'est bien la meilleure qui a gagné. Plus solide que Bartoli, Serena, qui a chuté à la 169e place mondiale depuis ses blessures, a signé en Californie sa 38e victoire en carrière et, après sa semaine à Stanford, se pose déjà comme l'une des grandes favorites du prochain US Open. Surtout, l'ex-patronne du circuit revient aux affaires avec ce premier titre depuis Wimbledon 2010. Et même si c'est plus anecdotique, elle prend également sa revanche sur son adversaire du jour qui l'avait éliminée en huitième de finale de la dernière édition du tournoi londonien.

De son côté, Marion Bartoli, qui a fait appel aux soigneuses à la fin de la manche initiale pour un problème au poignet gauche ou d'ampoules, n'a jamais pu revenir dans une partie totalement contrôlée par la cadette des soeurs Williams. Pourtant c'est bien la Tricolore qui avait pris le meilleur départ avec un break rapidement converti puis en s'octroyant le droit de servir pour le set à 5-4. Dès lors, trahie par sa mise en jeu (47% de 1res balles et 8  double-fautes), elle s'écroulait totalement, concédant la manche puis huit jeux de rang avant, heureusement, de sauver l'honneur alors que Williams menait 5-0. Mais le match était déjà plié depuis longtemps à ce moment-là...

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