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Simon: "Une victoire qui fait du bien"

Le Français Gilles Simon a remporté dimanche le septième titre de sa carrière en s'imposant dans le tournoi ATP de Metz, un "succès qui tombe à pic" pour le Français, ancien 6e joueur mondial, blessé durant trois mois au printemps et qui craignait de dégringoler très bas au classement ATP.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Gilles Simon

Vous qui n'aviez jamais gagné un match ici en quatre participations, on vous imagine bien évidement heureux ?
"Bien sûr! J'ai vraiment horreur de perdre une finale. Gagner un tournoi, c'est très difficile. Il y a beaucoup de joueurs qui ont manqué des titres. Je suis très content d'arriver à en gagner un de plus. Cela doit faire quatre saisons que j'arrive à gagner un tournoi chaque année. Je suis vraiment content. Ce succès tombe à pic, comme souvent. J'avais une période difficile qui s'annonçait pour mon classement, mes points. Avec la confiance que j'avais un peu perdue, j'ai l'impression que ce tournoi est bénéfique pour tout."

Après cette année délicate, aviez-vous peur de ne plus arriver à gagner ?
"Non. Je me suis toujours dit: mon tennis ne va pas s'envoler, quand j'arriverai à me sentir bien, j'aurai à nouveau des opportunités. Mais il est vrai que quand on est blessé, quand on ne joue pas, c'est plus difficile quand on reprend. On n'est plus tête de série dans les tournois, c'est plus difficile d'aller au bout. C'est pour ça que cette victoire fait du bien parce que, du coup, je ne vais pas redescendre trop loin au classement. Je vais avoir une fin de saison difficile mais si j'arrive à bien finir, je vais avoir, entre guillemets, six mois +un peu boulevard+ devant moi, sans points à défendre".

Quelle a été la clé de votre succès ici ?
"Je sers de mieux en mieux, je n'ai jamais servi aussi bien. C'est un travail qu'on a entrepris. J'essaie souvent de m'inspirer de joueurs que je vois. J'ai profité de ma blessure pour faire un gros travail de musculation sur le haut du corps, pour gagner en force, servir plus fort, plus longtemps et avec moins d'efforts."

Quel est votre programme désormais ?
"La Chine comme tout le monde. Ce sera Pékin et Shanghai. Je vais me reposer trois ou quatre jours. Ensuite, il va falloir que je m'habitue à partir, cela va être dur à chaque fois. Je n'ai pas été là pour la naissance de mon fils, ça a été difficile. Il y a eu la Coupe Davis, j'ai voulu rajouter un tournoi parce que je sentais que je jouais bien et qu'il fallait essayer d'en profiter. C'est pourquoi j'ai fait venir tout le monde ici. Je vais avoir deux semaines plus dures sur ce plan-là mais il faut s'habituer. Après, je suivrai le rythme avec Montpellier, Valence et Bercy. Pour Belgrade (la finale de la Coupe Davis, NDLR), ce n'est pas moi qui décide."

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