Cet article date de plus de quatre ans.

Tennis : Tomáš Berdych prend sa retraite à 34 ans

En marge du Masters de Londres, Tomáš Berdych a annoncé samedi qu'il mettait un terme à sa carrière à 34 ans. Le Tchèque, professionnel entre 2002 et 2019 quitte le circuit avec treize titres en simples, une finale de Grand Chelem à Wimbledon et deux titres en Coupe Davis.
Article rédigé par Théo Gicquel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

"La sensation que j'ai eu lors de mon dernier match officiel, c'était juste de me dire 'OK, c'est fini'. C'est comme, vous essayez absolument tout et ça donne ce résultat là (...) Tu te bats vraiment de toute tes forces mais tu te bats avec toi-même, pas vraiment avec l'adversaire". Samedi, Tomáš Berdych a dit stop. A 34 ans, le Tchèque a conclu le récit d'une carrière débutée en 2002, ponctuée par quelques exploits, comme sa seule finale en Grand Chelem, à Wimbledon, en 2010, perdue face à Rafael Nadal après avoir éliminé Roger Federer et Novak Djokovic .

2010, année faste

L'année 2010 est d'ailleurs son plus grand cru, avec donc cette finale à Londres, mais aussi une demi-finale à Roland-Garros (perdue face à Robin Söderling) et une finale au Masters 1000 de Miami. Une année conclue à une sixième place mondiale, deux de moins que son meilleur classement (4e), atteint en mai 2015.

Que retiendra-t-on des dix-sept années de carrière de Berdych ? Ses résultats sur le circuit mais aussi ses deux victoires en Coupe Davis de suite (2012, 2013), aux côtés de Radek Stepanek. Le géant tchèque (1,96m) laissera l'image d'un joueur appliqué souvent, colérique parfois.

Plus que Stanislas Wawrinka, Andy Murray ou Juan Martin del Potro, rares vainqueurs en Grand Chelem sous l'ère Nadal-Federer-Djkokovic, Berdych incarne le joueur qui a toujours buté sur un trio infernal. Il était souvent trop fort pour les autres, mais bien en dessous des trois.

Wimbledon 2010 est à ce titre sans équivoque. Si logique pour lui mais aussi pour tous les autres : battre Federer et Djokovic dans un Grand Chelem est immense, mais il reste toujours une marche infranchissable ensuite. Pour Berdych, c'était Nadal. 

Souffrant du dos et de la hanche, Berdych était redescendu en 2019 au délà de la 100e place mondiale. Il a disputé plusieurs tournois sur dur, battant notamment Kyle Edmund et Diego Schwartman à l'Open d'Australie en janvier. Mais les douleurs récurrentes de son corps lui lançaient des appels incessants.

"J'arrivais à m'entraîner, à me préparer et tu arrives au tournoi, tu joues trois jeux et le problème revient", explique-t-il. "Je ne sais pas exactement le jour et l'heure (où j'ai pris cette décision), mais c'était très vite après l'US Open cette année" et une défaite au premier tour contre l'Américain Jenson Brooksby, actuellement 274e à l'ATP. Un clap de fin sans doute au bon moment.

À regarder

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.