Coupe Davis : Jérémy Chardy, l’assurance terre battue
Quand il y a des absents, il répond toujours présent. A 31 ans, Jérémy Chardy ne fait pas partie des premiers choix du capitaine français. Mais avec l’absence des néo-Mousquetaires, le Palois ne boude pas son plaisir à chaque fois que la Coupe Davis s’ouvre à lui.
Déjà l’an passé, à pareille époque, le droitier était appelé par Yannick Noah pour disputer le quart de finale contre la Grande-Bretagne. Arrivé dans le groupe, suite aux forfaits de Pierre-Hugues Herbert et de Gaël Monfils, Jérémy Chardy était préféré à Gilles Simon. "Quand Yannick Noah m’a annoncé que j’allais jouer en simple c’était vraiment une belle surprise, je ne pouvais pas être plus heureux" s’enthousiasmait à l’époque le 77e joueur mondial.
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2011, l'exploit pour une première
Sur la terre battue, en indoor, à Rouen, Chardy rendait toute la confiance que lui accordait son capitaine, en dominant le britannique Daniel Evans en trois sets. Un match qui permet aux Bleus de mener 2-0 dès le vendredi et qui n’a pas laissé le capitaine français indifférent. "J’ai gardé de bons souvenirs des matches qu’il avait joués sur terre contre la Grande-Bretagne et c’est un bon compétiteur." le félicitait Yannick Noah sur le site internet de la fédération.
Avec ce match, Jérémy Chardy a ajouté la Coupe Davis à son palmarès. Pourtant, en 2017, il faisait son retour après six ans d’absence en Coupe Davis. Car entre l’équipe de France et Jérémy Chardy l’histoire a débuté en 2011. Une nouvelle fois pour pallier aux absences de Monfils et Tsonga, Guy Forget, capitaine de l’époque, faisait appel au vainqueur du tournoi de Stuttgart (ATP 250) en 2009, pour affronter l’Autriche au premier tour. Sur sa surface de prédilection, Chardy qualifiait l’équipe de France dans un cinquième match décisif contre Martin Fisher… sans trembler (2-6, 7-6, 6-3, 6-3).
"Je n'ai jamais peur de jouer contre un joueur fort."
Si en 2011, Chardy débarquait, pour sa première sélection, sans avoir remporté le moindre match, cette saison la tendance est inversée. Meilleur joueur français du moment, il arrive en Italie avec des certitudes. Celles de pouvoir battre n’importe qui. « Je sais que je suis capable de battre beaucoup de joueurs. C'est aussi ma force. Je n'ai jamais peur de jouer contre un joueur fort. Je rentre pour gagner. C'est ça qui m'a parfois aidé » confiait Jérémy Chardy en Italie à l’Equipe.
Sorti en huitièmes de finale, à Indian Wells et Miami, Chardy retrouve la terre battue, à Gênes, pour un nouveau round avec la France. Contre Fabio Fognini, Chardy reverra le fantasque italien, qu’il a battu il y a moins d’un mois à Indian Wells, pour le deuxième simple de ce quart de finale. Avec 53% de succès sur terre battue dans toute sa carrière, le Français à la glissade facile devra se méfier de ne pas trébucher pour la première fois.
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