Djokovic minimise les propos de Forget

Djokovic se veut très clair à ce sujet : "L’enfer, c’est le diable, c’est mauvais. Forget exagère. Une finale de Coupe Davis, ce n’est pas l’enfer", explique-t-il. "Les supporters supportent leur équipe, c’est normal et l’ambiance sera fantastique à la Beogradska Arena. Mais les Français n’ont rien à craindre physiquement. Les supporters du tennis ne sont pas ceux du football. On a déjà joué 5-6 fois là-bas ces trois dernières années, rien ne s’est passé. Les Tchèques sont venus en septembre disputer la demi-finale. Ils peuvent en témoigner". 

Pour Djokovic, la Coupe Davis reste un must. "Dans un tournoi, vous représentez d’abord vous-même puis votre pays. Là, c’est le contraire". "Si on gagnait, ce serait incroyable. Je n’ai pas de mot pour décrire ce que représenterait une victoire chez nous dans cette épreuve". Véritable star dans son pays, le meilleur joueur serbe de tous les temps souligne également à quel point la Serbie est importante pour lui : "Avec l’organisation du tournoi de Belgrade, mon tennis-club et mon restaurant, je contribue à développer l’économie de mon pays. Mes parents vivent là-bas. Beaucoup de gens de ma famille aussi. C’est important pour moi de donner une belle image de la Serbie, surtout après les années de guerre. Mais vous savez, la Serbie est aujourd’hui un pays ouvert et Belgrade tout particulièrement".

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Novak Djokovic le dimanche 14 novembre dans l’émission Stade 2 (à partir de 17h30)