Espagne Argentine : la tension monte
La déstabilisation d'avant-match compte parfois autant que le match en lui-même. La finale de Coupe Davis qui oppose l'Espagne à l'Argentine du 2 au 4 décembre à Séville n'échappe pas à cette règle. Les deux équipes s'en donnant à cur joie pour se défausser de tout stress inutile. Côté argentin, on se place clairement en position d'outsiders. "L'Espagne joue à domicile et elle est favorite, ce qui leur met à eux aussi beaucoup de pression", a partagé mardi David Nalbandian, N.64 mondial, durant la conférence de presse préalable au tirage au sort prévu jeudi. Même son de cloche du côté de son capitaine, Tito Vasquez : "L'Espagne est favorite, en raison de la présence de Nadal et Ferrer (...) Mais le tennis s'est mondialisé et nous pouvons aussi bien perdre 4-1 que gagner 4-1", a-t-il estimé.
Côté espagnol, on se plait à relativiser les choses. En bon chef de file, Rafael Nadal (N.2) cherche à calmer le jeu. "Nous avons la même pression qu'eux, nous devons gagner la Coupe Davis ", a confié le lauréat de la compétition en 2004, 2008 et 2009. Quitte à mettre en avant l'aspect revanchard des argentins, défaits par la sélection ibérique il y a trois ans. "La finale de 2008 fut douloureuse pour les Argentins, il est donc normal qu'ils aient cette fois une motivation particulière", a de son côté prévenu Verdasco, qui devrait jouer en double le samedi, associé à Lopez à La Cartuja, le stade olympique de Séville. Favoris ou non, les joueurs sont pressés d'en découdre.
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