Ferrer envoie l'Espagne en finale
Comme souvent, le mental de Ferrer a fait la différence. Mal embarqué après une première manche perdue au jeu décisif, l'inépuisable espagnol a réussi à renverser la vapeur pour s'imposer sans trop trembler face à John Isner. Trahi par son physique, le géant américain a sombré dans le quatrième et dernier set. Comme souvent, le mental de Ferrer a fait la différence. Mal embarqué après une première manche perdue au jeu décisif, l'inépuisable espagnol a réussi à renverser la vapeur pour s'imposer sans trop trembler face à John Isner. Trahi par son physique, le géant américain a sombré dans le quatrième et dernier set.
Un Ferrer à réaction
Tout avait pourtant bien commencé pour John Isner. Malgré un break concédé rapidement et un début poussif, l'Américain parvient à revenir à niveau et fait jeu égal avec Ferrer. Solide sur son engagement, c'est lui qui fait la pluie et le beau temps en prenant un maximum de risque. Avec une réussite variable. Beaucoup de points gagnants, encore plus de fautes directes, mais un service toujours aussi performant qui lui permet d'emmener l'Espagnol au tie-break pour finalement l'emporter.Mais fidèle à son habitude, Ferrer ne s'est pas laissé abattre. Loin s'en faut. Il break d'entrée son adversaire et prend rapidement l'ascendant sur un Isner incapable de tenir l'échange. A 5-1, l'Espagnol se déconcentre et concède son engagement. Un avertissement finalement sans frais. A l'issue d'une manche rondement menée, Ferrer revient à hauteur de son adversaire qui baisse clairement de pied.
Panne d'essence pour Isner
Les jeux se suivent et se ressemblent. Solide sur son engagement, Isner peine à mettre l'Espagnol en difficulté une fois l'échange lancé. Serein, Ferrer guette la moindre défaillance. Celle-ci survient à 3-3 dans le 3e set. Après une nouvelle faute directe, Isner concède un break qu'il ne parviendra pas à rattraper. Le numéro un américain laisse donc filer cette troisième manche malgré 73% de réussite au premier service.La dernière manche est une formalité. Isner n'a plus de jambes et Ferrer prend un malin plaisir à le faire cavaler en prolongeant les échanges ou en distillant quelques amorties. Pris de vitesse, Isner tente de compenser en se ruant au filet mais cela ne suffit pas. Rapidement distancé, l'Américain s'incline logiquement. Ferrer envoie donc l'Espagne en finale pour la quatrième fois en cinq ans.
La République Tchèque au rendez-vous
L'Espagne retrouvera en finale la République Tchèque. A l'autre bout du monde, Tomas Berdych a offert sans mal le dernier point aux siens et assurer la victoire (3-1). Il faut dire que le forfait de Juan Martin Del Potro, toujours en délicatesse avec son poignet, avait scellé le sort de la rencontre. Numéro 6 mondial, Berdych n'a fait qu'une bouchée du suppléent de la Tour de Tandil 6-3, 6-3, 6-4, Carlos Berlocq. A 29 ans, le 45e joueur mondial n'avait pas beaucoup d'arguments à opposer. Et même si Berdych était certainement émoussé par son troisième match en trois jours, il a tôt fait de prendre son adversaire à la gorge. En trois petits sets, il a qualifié son équipe pour sa deuxième finale de Coupe Davis après celle de 2009, déjà face à l'Espagne. Les Tchèques auront l'avantage du terrain, puisque la règle de l'alternance oblige l'Espagne à jouer à l'extérieur. Sur surface rapide, la paire Berdych/Stepanek aura de gros arguments à faire valoir. D'autant plus si Rafael Nadal est encore absent d'ici là.
Matches de barrage :
Kazakhstan - Ouzbékistan 3 - 1
Allemagne - Australie 3 - 2
Japon - Israël 2 - 3
Belgique - Suède 5 - 0
Canada - Afrique du Sud 4 - 1
Brésil - Russie 3 - 0
Italie - Chili 4 - 1
Pays-Bas - Suisse 2 - 3
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.