La nouvelle vague bleue au soutien de l'équipe de France
Il commence à avoir un palmarès long comme le bras. Depuis 2010 et sa victoire au tournoi des Petits As de Tarbes, 11 ans après le dernier Français vainqueur qui s'appelait Richard Gasquet, Quentin Halys traîne derrière lui le statut de grand espoir du tennis français. Et cela ne le bloque pas, au contraire. Cette année, alors qu'il fêtera ses 18 ans en octobre prochain, il a réalisé une énorme saison. Demi-finaliste à l'Open d'Australie juniors, demi-finaliste à Roland-Garros juniors, champion d'Europe après avoir été vice-champion la saison passée, le natif de Bondy a ajouté une place de finaliste à l'US Open. Une défaite en trois sets contre l'Australien Omar Jasika (2-6, 7-5, 6-1) qui lui laisse un goût amer: "J’étais vraiment déçu d’avoir perdu", nous a-t-il confié. "J’ai super bien géré pendant un set et demi et après je me suis complètement effondré. J’ai vu plein de facettes de moi, un très bon et un moins bon. A moi de travailler là-dessus."
Et le travail passe aussi par l'observation. Aux côtés de Laurent Lokoli, révélation du dernier Roland-Garros, et avec les autres espoirs tricolores comme Johan Tatlot, il fait partie des supporteurs de l'équipe de France de Coupe Davis dans les tribunes de Roland-Garros.Au milieu d'eux, il y a aussi les anciens joueurs de Coupe Davis, Fabrice Santoro, Thierry Champion, Stéphane Simian, Patrice Dominguez... C'est un peu la culture de cette compétition qui se transmet. "Ca me motive à fond pour m’entraîner encore plus fort pour un jour essayer d’intégrer cette équipe", dit-il avec envie. Dans quelques années, il sera peut-être à la place des Gasquet et Tsonga, sur le court Philippe-Chatrier.
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