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La Suisse est à l'heure

La Suisse a pris l'avantage 2-0 en demi-finale de la Coupe Davis face à l'Italie. Après la victoire de Roger Federer (N.3 mondial) sur Simone Bolelli (N.76) en trois sets 7-6, 6-4, 6-4 vendredi à Genève, Stanislas Wawrinka (N.4 mondial) a enfoncé le clou en dominant Fabio Fognini (N.17) 6-2, 6-3, 6-2. Les deux leaders helvétiques sereont d'ailleurs réunis samedi pour disputer un double qui pourrait être décisif face à la paire Andreas Seppi/Paolo Lorenzi. La Suisse, qui n'a encore jamais conquis le Saladier d'argent, espère atteindre la finale pour la première fois depuis 1992.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Federer montre la voie

La Coupe Davis, c'est d'ailleurs l'un des rares titres manquant encore au  palmarès de Federer , avec la médaille d'or olympique en simple. Le recordman des trophées en Grand Chelem (17) a bien lancé son équipe face à un Simone Bolelli accrocheur, qui a quasiment fait jeu égal avec lui pendant  plus d'un set et demi. En dépit d'un nombre mirobolant de fautes directes (51 au total, contre 65  pour l'Italien), le champion suisse a su faire parler son métier dans les  points cruciaux. Après un tie-break globalement maîtrisé, le Bâlois a dû attendre l'heure de jeu pour se procurer sa première balle de break de la rencontre. Il ne la  concrétisait pas mais réussissait à chiper le service de son adversaire à 3-3. Il refaisait le même coup à l'Italien lors du troisième jeu de la deuxième  manche, aidé par la bande du filet, et se montrait ensuite solide jusqu'au bout.

Wawrinka sans trembler 

De son côté, Stanislas Wawrinka n'a eu besoin que d'1h30 pour s'imposer face au fantasque  transalpin, auteur d'un grand nombre de fautes directes (44).
Le joueur helvète s'est lui aussi montré maladroit (36) mais cela a été  compensé par son jeu d'attaque, lui qui a réussi 37 coups gagnants (14  seulement pour l'Italien).  Fognini n'a fait illusion que durant dix minutes dans la deuxième manche pour effacer un break avant de se procurer une balle de 4-3 sur le service du  Vaudois. Mais Wawrinka a parfaitement assumé son statut. Le lauréat de l'Open d'Australie et de Monte-Carlo n'a pas fait preuve de fébrilité, comme lors des  quarts de finale contre le Kazakhstan. Grâce à sa puissance, au service notamment, et quelques prouesses dans son jeu de défense, il a rapidement mis fin au suspense pour le plus grand plaisir des 18.000 spectateurs genevois.

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