La Suisse est à l'heure
Federer montre la voie
La Coupe Davis, c'est d'ailleurs l'un des rares titres manquant encore au palmarès de Federer , avec la médaille d'or olympique en simple. Le recordman des trophées en Grand Chelem (17) a bien lancé son équipe face à un Simone Bolelli accrocheur, qui a quasiment fait jeu égal avec lui pendant plus d'un set et demi. En dépit d'un nombre mirobolant de fautes directes (51 au total, contre 65 pour l'Italien), le champion suisse a su faire parler son métier dans les points cruciaux. Après un tie-break globalement maîtrisé, le Bâlois a dû attendre l'heure de jeu pour se procurer sa première balle de break de la rencontre. Il ne la concrétisait pas mais réussissait à chiper le service de son adversaire à 3-3. Il refaisait le même coup à l'Italien lors du troisième jeu de la deuxième manche, aidé par la bande du filet, et se montrait ensuite solide jusqu'au bout.
Wawrinka sans trembler
De son côté, Stanislas Wawrinka n'a eu besoin que d'1h30 pour s'imposer face au fantasque transalpin, auteur d'un grand nombre de fautes directes (44).
Le joueur helvète s'est lui aussi montré maladroit (36) mais cela a été compensé par son jeu d'attaque, lui qui a réussi 37 coups gagnants (14 seulement pour l'Italien). Fognini n'a fait illusion que durant dix minutes dans la deuxième manche pour effacer un break avant de se procurer une balle de 4-3 sur le service du Vaudois. Mais Wawrinka a parfaitement assumé son statut. Le lauréat de l'Open d'Australie et de Monte-Carlo n'a pas fait preuve de fébrilité, comme lors des quarts de finale contre le Kazakhstan. Grâce à sa puissance, au service notamment, et quelques prouesses dans son jeu de défense, il a rapidement mis fin au suspense pour le plus grand plaisir des 18.000 spectateurs genevois.
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