Les Françaises sans filet contre la Slovénie
En cas de défaite à l'issue des cinq matches au programme samedi et dimanche, elles iraient l'an prochain livrer d'obscures batailles face à des pays potentiellement très exotiques dans des endroits probablement perdus. Une victoire leur accorderait le droit de repartir en deuxième division pour tenter de remonter dans le groupe mondial ce qui, au vu de l'état de santé chancellent du tennis féminin français, s'annonce cependant compliqué.
L'absence systématique de la N.1 nationale Marion Bartoli, qui refuse de venir tant que son père et entraîneur Walter n'est pas le bienvenu, ainsi que les difficultés persistantes d'Aravane Rezaï et d'Alizé Cornet ont transformé une nation qui compte en équipe qu'on dompte, facilement. D'autant que la relève se fait attendre et que les deux plus grands espoirs, Kristina Mladenovic, présente à Besançon, et Caroline Garcia ne confirment pas pour l'instant leur potentiel.
"Plus sereines"
Du coup, les quatre joueuses retenues par Escudé face à la Slovénie -Pauline Parmentier, Virginie Razzano, Stéphanie Foretz-Gacon et Mladenovic- sont toutes classées au-delà de la cinquantième place mondiale et n'offrent que peu de garanties au plus haut niveau. Heureusement, la Slovénie, qui était le meilleur tirage possible pour les Bleues pour ce barrage, n'en présente guère plus avec notamment un N.2, Nastja Kolar, complètement inconnue et seulement 273e mondiale. Les Français ont été aidé par un coup du sort puisque la N.1 slovène Polona Hercog, blessée à l'épaule, a déclaré forfait samedi. La 37e mondiale out, l'horizon se dégager nettement puisque sa remplaçante Petra Rampre est classé 153e mondiale.
Petra Rampre ouvrira la rencontre face à Virginie Razzano samedi à partir de midi. Dans le deuxième simple de la première journée, Pauline Parmentier rencontrera ensuite la N.2 slovène Nastja Kolar. Razzano et Parmentier ont les cartes en main. D'autant que le climat est nettement plus agréable que lors de la dernière défaite en Slovaquie où Aravane Rezaï avait semé le trouble en quittant l'équipe après avoir appris sa non-sélection. "Aujourd'hui, les joueuses sont beaucoup plus sereines", a constaté Escudé." C'est normal, elles ont moins de problèmes à gérer, à évacuer. Cela bonifie forcément la préparation."
Des demies très attendues
La République Tchèque et la Russie sont à une victoire d'une nouvelle rencontre en finale de la Fed Cup , à l'heure d'accueillir l'Italie et la Serbie ce week-end en demi-finales.
Tenantes du titre, les Tchèques s'appuieront sur la N.3 mondiale Petra Kvitova, héroïne de la dernière finale à Moscou, pour dompter une équipe italienne très homogène avec quatre joueuses appartenant au Top 30.
La Russie, privée comme souvent de Maria Sharapova mais aussi de Vera Zvonareva, misera elle sur Anastasia Pavlyuchenkova et l'expérimentée Svetlana Kuznetsova pour freiner la Serbie d'Ana Ivanovic et Jelena Jankovic. Les deux demi-finales s'annoncent équilibrées et dépendront beaucoup du rendement des leaders des quatre équipes. Kvitova, qui reste sur une série de huit victoires en Fed Cup , a donné énormément de gages dans ce domaine.
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