Lucas Pouille apporte le premier point à la France contre la Grande-Bretagne
Il y a un an, Lucas Pouille étrennait sa première sélection en équipe de France de Coupe Davis. Par une victoire sur Jiri Vesely en trois manches. Un an après, il a étrenné de nouveaux galons: ceux de leader de l'équipe de France. Et devant le public français, qui plus est, ce qui était une première pour lui. Tout cela, il l'a assumé, sereinement. En l'absence de Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet, et alors que Yannick Noah a laissé sur le banc des remplaçants le dernier Mousquetaire Gilles Simon, l'élève d'Emmanuel Planque a assuré.
Un deuxième set en forme de tournant
Face à lui, Kyle Edmund, 47e mondial, n'est pas l'adversaire le plus coriace. En l'absence d'Andy Murray, ce joueur accusait néanmoins six simples pour l'équipe de Grande-Bretagne, pour 3 victoires (dont 2 sur terre face à la Serbie l'an dernier). A Rouen, il n'a pas eu l'opportunité de faire douter son adversaire, même si les deux premiers sets ont été très accrochés. Le Français a gardé la tête froide, même sous la pression d'un jeu décisif extrêmement important au 2e set, alors que le 17e mondial avait mené 4 jeux à 2 pour laisser le Britannique revenir à (5-5). Et il a été mené (5-2) dans le jeu décisif. Bien sûr, la terre n'est pas la surface préférée des Britanniques. Le terrain a d'ailleurs donné à Judy Murray, la maman des frères Murray, l'occasion de délivrer un tweet 50% français-50% anglais savoureux.
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Encore une fois, Lucas Pouille a montré qu'il n'était pas fait du même bois que tout le monde. Sa progression express au classement mondial (au-delà du Top 100 en avril 2015, aux portes du Top 50 en avril 2016) et ses résultats en Coupe Davis (notamment son match acharné contre Marin Cilic en demi-finale en 2016) en attestent. Contraint à l'abandon contre Edmund en début de saison à Brisbane, le Français a pris sa revanche. Il a surtout montré qu'il avait les épaules suffisamment larges pour tout assumer.
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