Noah, Bartoli, Tauziat, Pierce, Mouratoglou qui pour remplacer Amélie Mauresmo?
Le départ d’Amélie Mauresmo a surpris tout le monde. Ce capitaine incontesté et incontestable laisse un grand vide. Il n’y a qu’à voir les réactions des finalistes malheureuses après l’annonce. "Capitaine, merci pour tout ce que tu nous as apporté durant ces 4 années. Merci pour cette magnifique aventure et tous ces moments partagés avec toi sur le court et en dehors, dans les bons moments comme dans les moins bons! Tu vas me manquer", a réagi "Kiki" Mladenovic.
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Ce grand vide, il va falloir le combler. La Fédération a déjà dressé un profil. "Il lui faut la légitimité, la crédibilité par le parcours, les victoires dans de gros tournois, beaucoup d’expérience, être capable de transmettre, savoir rassembler, avoir l’adhésion des filles", a détaillé Alexandra Fusai, la responsable du haut niveau féminin. Un profil qui ne court pas les rues et qui rend le successeur très difficile à trouver. Voici quelques pistes.
L'ancienne top joueuse
C’est le profil idéal puisque dans la droite lignée de celui d’Amélie Mauresmo. Avec ses deux titres du Grand Chelem (Open d’Australie et Wimbledon 2006), sa place de numéro 1 mondiale (2006), sa Fed Cup (2003), Mauresmo affichait une légitimité incontestable. Aujourd’hui, elles sont trois à pouvoir afficher un palmarès quasiment comparable : Mary Pierce, Nathalie Tauziat et Marion Bartoli. La première a moins gagné que Mauresmo (18 titres WTA contre 25), mais compte autant de Grand Chelem (Open d’Australie 1995 et Roland-Garros 2000) et une Fed Cup de plus (victoire en 1997 et en 2003 avec Mauresmo). Actuellement consultante pour MCS Tennis et membre du comité directeur de la Fédération internationale, elle est intéressée par le poste. "Moi capitaine ? Pourquoi pas…" avait-elle lancé durant le Masters de Singapour.
La deuxième, Nathalie Tauziat, est une ancienne numéro 3 mondiale (comme Pierce). Elle a remporté huit tournois WTA, compte une finale à Wimbledon (1998 battue par Jana Novotna). Elle présente l’avantage d’avoir déjà entraîné (la Canadienne Aleksandra Wozniak). Les deux joueuses étaient des spectatrices attentives en finale à Strasbourg. La troisième, Marion Bartoli, se remet d’une grave maladie qui a failli l’emporter. Victorieuse à Wimbledon en 2003, elle compte sept autres titres en WTA. Fâchée avec la Fed Cup, plutôt individualiste dans son fonctionnement, elle était revenue dans le giron sous l’action de Mauresmo. Son combat a ému et elle pourrait réussir à fédérer autour d’elle, comme Mauresmo. Outre ces trois-là, Nathalie Dechy ou Emilie Loit ont aussi le profil pour le poste.
Vidéo : Marion Bartoli, la résurrection
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