Lauréate de 19 titres en Grand Chelem, la légende du tennis brésilien Maria Esther Bueno est morte
Elle avait été hospitalisée en mai pour un cancer de la bouche dont elle souffrait depuis 2017.
La championne de tennis brésilienne Maria Esther Bueno, lauréate de 19 titres en Grand Chelem, dont 7 en simple, est morte à l'âge 78 ans à Sao Paulo, a annoncé vendredi 8 juin son neveu au site internet Globoesporte. Elle avait été hospitalisée en mai pour un cancer de la bouche dont elle souffrait depuis 2017.
En plus de vingt ans de carrière, Maria Esther Bueno a remporté la bagatelle de 589 trophées, dont trois titres en simple à Wimbledon (1959, 1960, 1964) et quatre à l'US National Championship (1959, 1963, 1964, 1966), ancêtre de l'US Open. Numéro un mondiale à l'issue de quatre saisons (1959, 1960, 1964 et 1966), elle est entrée au Hall of Fame du tennis en 1978.
Consultante à la télévision
Née en 1939 à Sao Paulo, elle a soulevé son premier trophée majeur en 1958, remportant le double à Wimbledon au côté de l'Américaine Althea Gibson. Mais c'est l'année suivante qu'elle s'affirme vraiment sur le circuit, avec le premier de ses trois titres en simple sur le gazon du All England's club, suivi d'un triomphe à l'US National Championship.
Hoje o esporte perdeu uma de suas lendas, e o Brasil sua bailarina. Maior tenista da história do Brasil, Maria Esther Bueno morreu nesta sexta aos 78 anos. pic.twitter.com/7knvMoEgsc
— globoesportecom (@globoesportecom) 8 juin 2018
La Brésilienne a connu son année la plus prolifique en 1960, avec un nouveau titre à Wimbledon et les quatre tournois du Grand Chelem en double. Sans compter le titre de double mixte à Roland-Garros, avec l'Australien Bob Howe.
Consultante de la chaîne SporTV pendant plusieurs années, elle a commenté certaines rencontres au côté Gustavo Kuerten, autre légende du tennis brésilien, triple champion de Roland-Garros. Maria Esther Bueno jouait au tennis régulièrement jusqu'à l'année dernière, avant de diminuer sa pratique à cause de la maladie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.