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BNP Paribas Masters Paris-Bercy - Gasquet: "Mon meilleur niveau"

Avant l'abandon de Kei Nishikori à 7-6 et 4-1 en sa faveur, Richard Gasquet a confirmé qu'il était un joueur désormais solidement installé dans le top 10 mondial. Des coups toujours impressionnants, un physique à toute épreuve et de l'expérience, un cocktail détonnant qui fait dire au 9e joueur mondial qu'il joue "son meilleur niveau".
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Richard Gasquet  (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY)

Les déclarations d'après-match sont venues confirmer l'impression visuelle. Sur le court central de l'AccorHôtels Arena, Richard Gasquet a livré une superbe prestation face à Kei Nishikori. Le Japonais, contraint à l'abandon pour une "douleur aux abdominaux" selon ses dires dans la deuxième manche, a eu beau tout tenter (sept balles de break obtenues dans le premier set, aucune convertie), il a fini par céder dans le tie-break face à un Gasquet inspiré et accrocheur. "C’est vrai que j’ai fait un gros premier set avec peu d’erreurs, je frappais fort des deux côtés, je servais bien. C’était mon meilleur niveau", a réagi le 9e joueur mondial après la partie. Il est vrai que Gasquet est toujours à l'aise face à Nishikori, un joueur qu'il a désormais battu six fois en six confrontations (seul joueur du top 10 invaincu face au Nippon) mais ce jeudi, Gasquet a fait plus que ça, il a confirmé sa superbe saison 2015. Sa plus belle depuis 2007, celle qui l'avait conduit au Masters (il y a aussi participé en 2013) et à la 7e place mondiale.

A l'expérience

Plus que sur ces sept balles de break sauvées, notamment une très importante à 5-5 - "il fallait s’accrocher parce qu’il aurait pu boucler le set derrière", expliquera Gasquet - c'est sur le point à 3-2 dans le tie break que "Richie" a fait la différence. Des courses dans tous les sens et un rallye de 23 coups, qui a fait lever Bercy, finalement remporté par le Français, parfait en défense. Un calvaire physique aussi. "J’ai eu de la chance qu’il y ait le changement de côté parce que c’était dur, le pouls était assez haut. J’ai eu l’expérience de m’arrêter très longtemps. Quand j’ai su qu’il y avait un changement de côté, j’ai marché très lentement", souri le Bitterois en conférence de presse.

Physiquement, Gasquet est sans doute dans la forme de sa vie. Son été, entre Wimbledon (demi-finale après avoir écarté Kyrios, Dimitrov et Wawrinka) et l'US Open (un match en cinq sets contre Kokkinakis) et l'enchaînement des matches depuis ont aiguisé sa condition. "Ça fait quelques mois que je fais des gros matches dont ça aide. La semaine dernière face à Nadal (en demi-finale à Bâle) même s’il y avait la fatigue, le rythme était tellement élevé que tu prends de la caisse pour les tournois d’après. Il n’y a rien qui remplace le rythme de ces matches-là", explique-t-il. De la caisse, il en aura besoin pour affronter "l'un des meilleurs joueurs du monde", Andy Murray en quart de finale. 

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